Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

lundi 4 août 2014

The Soldier de Grace Burrowes

Tome 2 de la série "The Windham"
Casablanca Books - Avril 2011
Résumé éditeur (Traduction everalice) : Même environné par la paisible campagne anglaise, il ne peut trouver la paix... jusqu'à ce que sa magnifique voisine enflamme son imagination.
Ses domaines idylliques tombent en ruine, tandis que les cauchemars liés à la guerre ne lui laissent aucun repos. C'est alors que Devlin St. Just rencontre sa nouvelle voisine...
Avec sa confiance en elle qui cache un secret dévastateur, son adorable voisine retient toute son attention, et protéger Emmaline devient alors sa mission la plus importante.


Lu en VO.
Cette série compte 8 tomes en tout, sans compter les innombrables nouvelles.
Elle commence avec Percival Windham, le père, dont l'histoire est racontée, très joliment, dans la nouvelle-racine, The Courtship, et se poursuit dans une autre nouvelle, The Duke and his Duchess, titre que je trouve le plus abouti pour l'instant dans la série.
Autant dire que Grace Burrowes est une auteur très prolifique à l'univers riche et aux multiples personnages qui se croisent...
Le tome 1, The Heir, raconte l'histoire du fils aîné du duc de Moreland, Gayle. Le tome 2 est consacré au deuxième frère, Devlin, qui est en réalité le fils aîné naturel du duc de Moreland. Dev vient d'être anobli et titré pour services rendus.
C'est une histoire en vase clos dans un coin perdu du Yorkshire, dont l'action prend en majeure partie place dans le manoir.
Le personnage masculin est par moments un peu trop lisse par apport aux attentes qu'on peut en avoir. Mais Grace Burrowes sait aussi écrire des scènes poignantes et le rendre en même temps diablement irrésistible : car Devlin St. Just a un côté violent et instable, qui est lié à ses traumatismes. Ancien guerrier sanguinaire, lorsqu'il était officier de cavalerie, il porte dorénavant de profondes blessures psychologiques, conséquence de la sauvagerie de Waterloo.
Emmie par contre m'a profondément agacée : lui tournant le dos sans une explication, ou ne cessant de lui pleurer dans le giron, elle lui offre bien peu en échange de cette douceur et de cette gentillesse profondes qui caractérisent les héros masculins de Grace Burrowes. Elle ment, tout en faisant aussi des choix très contestables. J'ai par exemple eu du mal avec le fait qu'elle fasse lanterner deux hommes amoureux, dont le héros.
A ce propos, Hadrian Bothwell, le vicaire et le rival de Dev, mériterait bien une histoire, tant il respire l'honneur et la gravité, l'humanité, l'humour et la virilité souriante. La petite fille Winnie est difficile à cerner, ce qui conforte l'impression de malaise pour cette enfant perturbée. 
Grace Burrowes a quelques marottes : il arrive toujours un moment où les hommes, comment dire..., se "satisfont" eux-mêmes. Les liens entre frères sont très forts et très bien rendus, avec vivacité et amour, parsemés de touches d'affection charnelle et pleines de caresses. On a encore les innombrables thés autour de gâteaux divers, ou de verres de cidre et de limonade, et des héros tactiles qui aiment brosser les cheveux de leurs dulcinées et font toujours minutieusement leur toilette avant de se coucher. Malgré leur côté redondant au fil des romans de l'auteur, ces détails invariants passent très bien et finissent par donner à son univers une certaine marque de fabrique et beaucoup de charme.
Autant de raisons suffisantes pour poursuivre l'aventure avec le tome suivant (avant d'attaquer sa série odysséenne des Lonely Lords^^). Surtout pour partir, dans le tome 3, à la rencontre du plus jeune frère, Valentine, le surdoué, musicien enchanteur et irradiant de charme.
, 25 / 5

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