Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

mercredi 30 avril 2014

Le royaume des rêves de Judith McNaught

Tome 1 de la série "Westmoreland"
J'Ai Lu - Novembre 2018
Titre VO : A Kingdom of Dreams
Résumé éditeur (Traduction everalice) : enlevée de son couvent, Jennifer, pleine de détermination, ne se laisse pas dominer  par Royce Westmoreland, le duc de Claymore. Surnommé "Le Loup", la simple mention de son nom fait trembler ses ennemis de peur. Mais la fière Jennifer ne veut rien avoir à faire avec le féroce guerrier qui la tient captive, cette séduisante canaille qui la nargue avec arrogance. Avec courage, elle le défie... jusqu'à cette nuit où, dans ses bras, il éveille en elle une faim irrésistible. Dorénavant, Jennifer se retrouve prise au piège dans une toile inextricable... un piège dangereux et séduisant, fait de fierté, de passion et de loyauté... et d'un amour irrésistible.
Lu en VO.
Ce roman est une bouffée de bonheur, il vous laisse sur ce genre d'impression de tête légère et un peu vide,... sonnée en quelque sorte, et le sourire aux lèvres. 
Ce roman, je le relirai, et plutôt deux fois qu'une, pour le plaisir de retrouver...

lundi 28 avril 2014

A la recherche du plaisir d'Elizabeth Essex

Tome 1 de la série "Dartmouth Brides"
J'Ai Lu - Mars 2014
Titre VO : The Pursuit of Pleasure
Résumé éditeur : Angleterre, 1794. 
Lizzie Paxton rêve d'une vie d'indépendance et son ami d'enfance lui propose un mariage. Elle accepte car elle sait qu'une fois mariée, elle sera libre lorsque son mari sera en mer mais elle éprouve tout de même pour lui un violent désir.
L'ayant terminé il y a quelques jours, mon impression sur ce roman est plus que mitigée : l'histoire, assez brouillonne, est parfois un peu longuette.
Côté personnages, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Jamie dont les ressorts me sont restés plutôt hermétiques, tant il m'a semblé parfois faire preuve d'une sacrée dose d'inconséquence et de désinvolture. Quant à Lizzie, je l'ai trouvée sans envergure : on ne sait pratiquement rien d'elle, si ce n'est qu'elle a beaucoup de mal à dormir ! Leur histoire d'amour, presque secondaire, manque, forcément, elle aussi de souffle. Dans la même veine, j'ai regretté que les personnages secondaires restent aussi flous et superficiels.
En plus, je n'ai pas non plus ressenti, pour cette histoire censée se passer en 1794, de véritable background historique (d'ailleurs la couverture, c'est du grand n'importe quoi, on dirait une scène des années 1930, alors que là, on a de fins meubles Louis XV et des hommes en perruques). A part une intrigue liée aux contrebandiers et à un vernis d'espionnage, peu de gestes ou d'éléments du quotidien mettent l'époque en avant. 
Mais j'ai tout de même apprécié certains aspects inhabituels : on est dans une petite ville du bord de mer, les personnages sont issus de la gentry, et on n'a pas de scènes de salons, mais plutôt une tentative de trame aventureuse, avec pas mal de rebondissements.
Au final, le tout m'a laissée sur ma faim.
A vrai dire, j'ai préféré la série des Secrets de Greystone Manor de Brenda Joyce, dont les répercussions politico-historiques de ces années 1790 sont nettement mieux exploitées, ce qui génère une sombre impression de danger  et incidemment, davantage de tension dramatique (surtout les tome 1 et 3). 
 , 75/5


samedi 26 avril 2014

Sentiments et convenances d'Eloïsa James

Tome 4,5 de la série "Il était une fois"
J'Ai Lu - Juillet 2018
Titre VO : Seduced by a Pirate
Résumé éditeur (Traduction everalice) : Sir Griffin Barry sauta par la fenêtre de la chambre alors qu'il avait 17 ans après une nuit de noces bien décevante, alla boire quelque peu... et se retrouva au réveil sur un bateau de pirates ! Des années plus tard, il est l'un des pirates les plus redoutés des hautes mers, aux commandes du Poppy Volant, un navire qu'il a ainsi baptisé en souvenir de sa femme dont il se souvient très vaguement.
Que se passe-t-il lorsqu'un pirate décide de retourner auprès de son épouse... si c'est bien sa femme, étant donné que le mariage n'a jamais été consommé? Et que se passe-t-il lorsque le pirate passe le seuil de la porte et rencontre...
Eh bien ça alors, quelle surprise !
Lu en VO.
Une lecture gentillette pour cette nouvelle qui raconte les retrouvailles de Sir Griffin Barry avec sa femme, abandonnée quatorze ans plus tôt, lors de leur nuit de noces, puisqu'il s'était littéralement jeté par la fenêtre pour se sauver en courant, suite à... une défaillance technique. Il faut dire que le pauvret avait alors 17 ans, et se trouvait donc fort impressionnable.

lundi 21 avril 2014

Le clan des MacGregor de Nora Roberts

Tome 0 de la série "Les MacGregor"
Harlequin - Novembre 2013
Résumé éditeur : Glenroe, Ecosse, 1745. Dix ans se sont écoulés depuis que, par une nuit glacée, Serena a vu les soldats anglais faire irruption dans le fief des MacGregor à la recherche de Ian MacGregor, son père, injustement accusé de meurtre. Dix ans qui n’ont rien effacé de la terreur qu’elle a éprouvée alors, et de l’horrible humiliation subie par Fiona, sa mère, violée par un officier lâche et cruel. Lors de cette nuit tragique, Serena est devenue une autre : la petite fille douce et innocente qu’elle était a brusquement connu la haine et la soif de vengeance, et s’est juré de ne jamais pardonner… Depuis dix ans, pas un Anglais n’a franchi le seuil du manoir familial. Aussi est-ce avec une hostilité farouche que, sur ordre de son père, Serena accueille Brigham Langston, le fier et impétueux comte d’Ashburn, à qui son frère aîné doit la vie. Un aristocrate anglais qu’elle considère comme son pire ennemi, mais qui va la contraindre à un impossible choix…
L'histoire
Pour un intermède Highlander, ce livre est parfait ! Un peu daté, parfois (il date de 1988), mais malgré, ou à grâce à, ce côté classique, il se lit facilement et avec plaisir.
Dans la première histoire, Serena la Rebelle, Serena MacGregor, légèrement caricaturale tout au long de la première partie, est une héroïne jeune et rebelle, dans le sens où elle gère difficilement son impulsivité et ses à-priori, comme une grande adolescente un rien butée et désagréable. Lorsqu'elle rencontre le comte d'Ashburn, Brigham Langston, elle n'en démord pas, bien qu'il soit depuis de longues années le meilleur ami de son frère : ce n'est qu'un anglais, et à ce titre, il mérite toute sa hargne. Même si le charme agit et qu'elle ne peut s'y soustraire !
Car c'est un héros très attachant, fier, honorable, beau et viril. De son côté, il tombe sous le charme de cette sauvageonne mal dégrossie bien qu'elle mette en doute sa probité. Ce qui donne lieu à des scènes parfois drôles, pendant lesquelles il se retient de ruer dans les brancards et fait preuve d'une patience infinie. 
Au cœur d'une intrigue politique bien plantée, puisque l'aristocrate anglais, tout fortuné et puissant qu'il soit, s'allie aux insurgés écossais qui veulent renverser le roi d'Angleterre pour installer à sa place le jeune prince Charles-Edouard Stuart, en cette année 1746, l'histoire d'amour prend peu à peu de l'ampleur. Émotions, aventures, scènes épiques et historiques, avec la grande bataille de Culloden, ou l'évocation des répressions sanglantes à l'encontre du peuple écossais, se mêlent adroitement et sans temps mort. Dès l'instant où Serena et Brigham lient leur destin, le roman bénéficie d'un second souffle. Les scènes d'action se multiplient, et c'est un volet du roman que j'ai beaucoup apprécié. 
Serena se révèle comme une femme responsable, et forte, mais toujours aussi passionnée, et follement amoureuse. La famille de Serena tient un rôle central, que ce soient ses frères ou ses parents, Fiona et Ian, dont l'amour est évoqué tout au long de l'histoire avec beaucoup de sensibilité. 
On a là l'origine du départ des MacGregor pour l'Amérique, et, bien que je n'aie pas lu la série, j'imagine que cette famille s'y est implantée par la suite. C'est en tout cas ce qui est confirmé dans la seconde histoire du livre, Contre vents et marées, qui raconte l'histoire de Ian MacGregor, le neveu de Serena et Brigham, qui prend lui fait et cause pour les indépendantistes américains, en ayant participé à la révolte des Tea Party de Boston. Gravement blessé, il est secouru par Alanna Flynn, une jeune veuve du peuple, dévouée et tendre. J'ai beaucoup aimé cette suite, mon seul regret étant son format, bien trop court (une centaine de pages).

Mon sentiment
Au final, j'ai trouvé que l'écriture était solide et de qualité, et le décor vraiment bien planté, avec un fourmillement de détails quotidiens et historiques. Au sein de son manoir-château familial, la vie quotidienne de Serena est bercée de gestes très terre à terre, elle fait les poussières, s'occupe des vaches ou du beurre qu'elle baratte, ce qui donne un caractère très authentique au récit.
J'avoue que j'ai un faible pour les histoires qui se passent à cette période et je n'ai absolument pas été déçue. On est certes loin d'une Monica McCarthy, ou d'une Judith James, qui évoquent toutes les deux la même période historique, à peu de choses près, mais Nora Roberts ne démérite absolument pas et ce livre était une très bonne surprise.
Un petit mot sur la couverture... du grand n'importe quoi, puisque la donzelle semble habillée à la mode médiévale. Or on est en plein 18ème siècle.
, 25 / 5

jeudi 17 avril 2014

Belle du soir de Renee Bernard


Tome 2 de la série "Mistress Trilogy"
J'Ai Lu - Avril 2014
Titre Vo : Madame's Deception
Résumé éditeur : Londres, 1870. Jocelyn Tolliver hérite du bordel de luxe de sa mère. Elle y rencontre Alex Randall et en tombe amoureuse. Tout se complique lorsqu'une prostituée est assassinée.

Lu en VO.
Étonnant comme cette histoire me laisse une impression assez douce, finalement, car, mis à part le nombre des scènes d'amour détaillées et qui appellent un chat un chat, la relation entre Jocelyn et Alex reste somme toute simple et presque popotte.
En fait, tous deux tombent tout simplement amoureux dans le cadre d'une relation tarifée, et le seul véritable challenge qui pourra s'opposer à leur bonheur, c'est la profession de la jeune femme, qui, après la promesse faite sur le lit de mort de sa mère, est tenue d'assumer la direction d'un bordel de haute volée. Alex, lui, reste très sensible à sa réputation, comme le serait n'importe quel gentleman bien né soucieux de ne pas ébruiter sa liaison avec une prostituée...
L'évolution de leur histoire d'amour se fait sans véritable heurt, tandis que l'honneur est sauf, puisque Jocelyn était vierge lorsqu'elle a décidé de s'octroyer ce bref bonheur passionné qui ne devait durer que le temps d'une Saison.
Pour pimenter le tout, Renee Bernard accompagne l'intrigue d'une histoire de meurtres de prostituées qui n'est, me semble-t-il, pas indispensable, si ce n'est qu'elle a réussi à me tirer des larmes avec la peine que subit Ramis, l'homme de confiance de Jocelyn. Mais cet aspect-là de l'histoire tourne un peu trop court, malheureusement, de même que le personnage de Ramis aurait pu être davantage creusé. Dommage.
Bref, un bon moment de lecture, assaisonné de scènes d'amour bien écrites et très sensuelles, dépourvues de ces aspects BDSM que l'on retrouve partout, dirait-on, dans la romance érotique en ce moment.
Un historique un peu torride, même de facture classique, je n'ai pas pu y résister, si bien que, malgré son manque de souffle passionné, je ne regrette pas de l'avoir lu... et que je lirai le tome 3.
 / 5

mardi 15 avril 2014

La mort de l'ange de Linda Howard

J'Ai Lu - Mars 2010
Titre VO : Death Angel
Résumé éditeur : Installée par son amant dans une bonbonnière à Manhattan, Drea occupe son temps entre virées shopping et téléachat. Jusqu'au jour où il la cède, pour quelques heures et paiement en nature, à un tueur à gages. Humiliée, elle décide de se venger et lui dérobe deux millions de dollars. S'ensuit une course- poursuite effrénée qui se solde par un accident de voiture. Des anges lui apparaissent et lui donnent une seconde chance, mais on n'échappe pas à son passé...
L'histoire
Le résumé de l'éditeur retrace bien le début de l'histoire, sauf en ce qui concerne la véritable nature de l'héroïsme. Soit, elle est "poule de luxe", mais avec des méninges dont elle sait très bien faire usage, dans son propre intérêt.  Futée, organisée, patiente et sournoise, la jeune Drea. Aussi ne peut-elle laisser passer l'offense faite à son amour-propre, et à son besoin de sécurité exacerbé, lorsque son protecteur la cède pour quatre heures à un tueur aussi effrayant que cet inconnu sans nom au visage aussi vivant qu'un bloc de granit. La rencontre a lieu, effectivement, entre les deux héros. Mais, après un véritable marathon sexuel, la romance s'enraye... Linda Howard nous entraîne alors là où on ne l'attendait pas. Un bref  "Une fois me suffit", un vol de grande ampleur,  une traque mi figue-mi-raisin, et un accident de voiture plus tard, sans oublier un parfum de purgatoire, et nous voilà débarquées au milieu de nulle part, au pays de la seconde chance et de la réparation... en compagnie d'une ex-prostituée miraculée et d'un donneur de mort remué par un soudain sentiment d'humanité.

Mon sentiment
Le début, très accrocheur, m'a fait penser à du Lisa Marie Rice : tension intense, sentiment de danger et charge sexuelle lourde balayent les premiers chapitres. Le héros, très effrayant, vraie figure de grand méchant loup, aussi imperméable aux autres qu'un morceau de béton, est une véritable machine à tuer... et une vraie bombe sexuelle. Simple et rapide perception, forcément ! Linda Howard, qui ne s'arrête pas en si bon chemin, avec tout le talent qu'on lui connaît, prend le temps d'approfondir ses personnages et de les extirper de ces figures stéréotypées pour en faire des individus de chair et de sang au parcours jalonné d'erreurs et de meurtrissures, et à la psychologie travaillée.
Rédemption, rachat, seconde chance, miracle et prise de conscience, le propos n'est pas léger, surtout que l'homme n'échappe pas si facilement à ses vieux réflexes de tueur né. C'est par amour qu'il se livre encore, jusqu'à la fin, à des actes que la loi réprouve, à défaut de la morale, se demande l'auteur d'ailleurs. On adhère ou pas aux personnages ou à cette atmosphère plombante.
Mais l'histoire, atypique et brillante, est très addictive et extrêmement bien (pro)menée. L'échappée finale rebondit sur le besoin d'ailleurs et d'inconnu des héros, tout deux très solitaires et désabusés, un ailleurs et un après désincarnés qu'ils partageront... à eux deux seulement, comme s'ils étaient arrivés à la fois au début et à la fin de quelque chose. Cette mort dont le sentiment plane sur toute l'histoire, j'ai eu le sentiment que les deux héros l'avaient traversée, pour mieux s'extirper d'une vie vécue comme des morts-vivants. Ensemble.
Pas un livre très joyeux, mais un livre à lire, pour découvrir encore une nouvelle facette de l'oeuvre de Linda Howard. 
 / 5


dimanche 13 avril 2014

Lady Chance de Sherry Thomas

J'Ai Lu - Juin 2014
Finaliste catégorie Historical Romance aux Rita Awards 2014
Titre VO : The Luckiest Lady in London
Résumé éditeur (Traduction everalice) : Felix Rivendale, le Marquis de Wrenworth, est le Gentleman Idéal, celui que tous les hommes rêvent d'égaler et que toutes les femmes désirent. Felix sait très bien que cette image d’Épinal est un leurre. Mais personne ne suspecte la vérité, jusqu'à sa rencontre avec Miss Louisa Cantwell.
Dès leur première rencontre, Louisa s'est méfiée de cette façade toute en perfection affichée. Mais elle n'aurait certainement pu imaginer que le Gentleman Idéal allait lui proposer... de devenir sa maîtresse.
Pourtant, elle ne peut nier le plaisir qu'elle ressent à son contact. Ni l'attraction qu'il exerce sur elle. Osera-t-elle se rapprocher d'un homme aux secrets si noirs, qu'ils pourraient tous la dévaster?
Lu en VO
L'histoire
Quand deux fraudeurs, deux mécréants se rencontrent, il ne peuvent que se reconnaître, comme deux redoutables prédateurs qui se reniflent au milieu d'un troupeau de moutons bêlants...mais cela ne signifie pas forcément se connaître. Plutôt s'épier, se surveiller, s'intriguer, puis se fasciner et se séduire. Un équilibre périlleux, mais néanmoins parfait. A l'image de tout le livre.
Felix, le parangon de toutes les vertus aristocratiques, éblouissant de beauté et de bonnes manières, affable et complaisant, discret, fluide et étincelant à la fois, avec ses yeux verts translucides, affole la bonne société. Le Gentleman Idéal, l'intouchable, le parfait, reste célibataire à 28 ans, peu décidé semble-t-il à se laisser passer la bride au cou. Car Felix a érigé autour de lui maintes barrières infranchissables. Sous ce front uni et cette prestance incomparable, il abrite de multiples loquets dont il a jeté les clés dès l'enfance. Traumatisé par une soif d'amour jamais étanchée et par la souffrance quotidienne d'avoir été manipulé comme un pion par une mère aux contours parfaits, mais cruelle, froide et vindicative, il s'est promis de ne jamais, jamais, perdre le contrôle : pas d'amour, pas de désir, mais une saine indifférence glacée sous un vernis d'amabilité et cette aura de puissance qui draine tous les cœurs après lui.
Solitaire il a été, solitaire il restera, mais en toute connaissance de cause, fort de son pouvoir sur autrui et sur soi-même.
So he learned to play the game.
He planned to eclipse her in both acclaim and influence – a fitting tribute from the son whom she had so little regard.
As for his father, Felix’s tribute to him would be to never repeat the man’s great mistake of loving with all his heart and soul. Friendship he would permit, and perhaps some mild affections. Love, however, was out of the question.
Love made one powerless. And he had had enough powerlessness to last ten lifetimes. In this new life of his, he would always hold all the power.
And he succeeded remarkably.But then he meets Louisa.
Louisa Cantwell n'est pas grand-chose dans la société, ou si peu. Mais à 24 ans, unique fille débrouillarde dans une fratrie de cinq sœurs, elle sait qu'elle ne peut compter que sur-elle-même pour assurer l'avenir de ses sœurs. Courageuse, lucide Louisa, qui décide de mettre tous ses œufs dans le même panier dans un seul but : épouser, sans se mettre en danger de souffrir plus que nécessaire, un gentleman au statut intermédiaire qui saura se satisfaire de sa beauté quelconque, de son manque de fortune et de son vécu provincial. Sans grand talent, il est vrai, sans grande beauté non plus... mais avec un aplomb irrésistible, et après un certain nombre d'années de préparation, elle sait désormais mettre en avant tous ses atouts pour fabriquer un personnage convaincant : de la gaieté, de l'esprit, un buste avantageusement rembourré, des cheveux nourris de produits afin de les rendre chatoyants, et quelques jeunes hommes affables suffisent à lui donner bon espoir. Ses objectifs sont clairs : deux gentlemen ont le profil idéal, ni trop fortunés,  ni très renommés. Car il ne sert à rien de viser plus haut que nécessaire. Et surtout, de rêver à autre chose.
Lorsqu'elle rencontre, au détour d'une soirée, Lord Wrenworth, ses convictions vacillent... Comment s'empêcher de fantasmer sur ce qui ne peut pas être?
Prince Charming, absolutely. The Holy Graal, almost.
Instantanément, Felix la perce à jour. Et l'admire. Pendant des semaines, il ne cessera plus de l'épier, jetant en pâture de ci de là quelques mots ou quelques regards à cette femme qui, loin de l'admirer, semble se méfier de lui alors même qu'elle ne peut cacher son attirance.
Deux héros qui se reconnaissent et finissent par s'aimer pour leurs défauts, leurs secrètes transgressions des bons codes, et cette complicité tacite qui les lie. Mais leur relation, teintée de méfiance et d'incompréhension, n'est pas un long fleuve tranquille. Loin s'en faut.

Mon sentiment
Merveilleusement écrite, c'est une histoire à la fois profondément cruelle, et fascinante !
D'abord par les deux merveilleux héros, complexes, puissants, que Sherry Thomas a imaginés. Lord Wrenworth, insondable, secret et assoiffé de contrôle, malgré - ou à cause de - son esprit retors, à la fois cruel, méchant et contrôlé - m'a absolument subjuguée. Un Janus devant lequel tout s'ouvre à volonté, mais qui devra apprendre à lâcher prise.Or toute idée de dépendance affective lui fait horreur.
Everything he did in life was in the pursuit of power - personnal power, the ability to hold others in his thrall while he himself remained serenely unaffected.
A man who wanted nothing had the world at his feet. 
Louisa est l'idéale pendant de ce personnage hors du commun, intelligente sans impertinence, intuitive et sensible à la fois, féminine et sensuelle, elle fascine et séduit le héros sans comprendre vraiment ce qui en elle l'attire.
A sensible woman who could afford only a gig did not spend her days dreaming of barouches.
Tous deux sont très fins, malins, et improbables. Car s'ils aiment, c'est bien pour leurs secrets.
Le ton est plutôt noir pendant toute la première partie du roman. Cruauté, cynisme et fascination transparaissent dans l'écriture caustique et resserrée. Pattes de velours et coups de griffes, les rencontres et les dialogues entre les héros m'ont fait retenir mon souffle, intelligents, vifs, et traversés d'ondes érotiques de plus en plus magnétiques à mesure que le récit avançait. Une sensualité intense relie Felix et Louisa, avant même le moindre baiser...
D'ailleurs, à part une main posée sur une joue et l'effleurement d'une mèche de cheveux, rien de tangible ne se passe entre eux pendant la première moitié du livre. Mais que c'est électrique ! Sherry Thomas a eu une idée de génie : tout se passe entre eux de manière désincarnée, par le seule force des mots et des voix, des objets ou des lieux intermédiaires. Très vite, ils s'engagent dans une danse de séduction basée sur la suggestion et l'analogie (la canne de Felix, son utilisation des folies qui se dressent sur son domaine)  et les fantasmes que lui raconte Louisa. On a là un jeu de mise à distance qui prend tout son sens lorsqu'on entre dans la psychologie complexe des héros : se montrer, se dérober, s'exhiber, se contrôler, s'offrir...
He smiled slighty.
"Do you like it when I touch you my not-walking strike?"
C'est juste magnifique et diablement efficace ! La température augmente régulièrement de page en page, et les scènes d'amour qui s'ensuivent, sans rien d'exagéré ni de graveleux, restituent magiquement la passion incontrôlable qui les jettent l'un sur l'autre. Le contrôle, toujours.
He wanted to strip her bare in every way. Her naked body was only the beginning. From there, her undisguised thoughts. At last, her unhidden heart.
C'est la première fois que je lis cette auteur en anglais. Eh bien, c'est magistral ! Beauté, sang-froid, cruauté et séduction, un cocktail détonnant, tout en maîtrise, riche, fluide et aérien à la fois. Avec des pages tour à tour noires et tendres, sarcastiques et émouvantes, sombres ou superficielles. Certaines scènes sont de purs moments de beauté : le prologue qui raconte l'enfance de Felix ; le premier regard que pose Louisa sur Felix, avec le lent mouvement de ses yeux sur ses chaussures, d'abord, puis le long de son corps ; ou la longue scène d'introspection de Felix après sa nuit de noces, resteront dans ma mémoire comme la parfaite illustration du fait que, oui, les auteurs de romances peuvent aussi être de grands écrivains !
Émotionnellement, on ne sort pas forcément indemne de cette histoire. Felix s'y montre particulièrement éprouvant lorsqu'il humilie Louisa, avec une cruauté et un sang-froid horribles. La rédemption, son chemin vers le pardon peuvent aussi sembler un rien raccourcis. Mais rien de tout cela ne m'a gênée, car rien de tout cela n'a pu refréner mon enthousiasme.
J'aime ces histoires riches de sens. Ici, Sherry Thomas offre une spectaculaire variation sur le pouvoir, le contrôle que l'on exerce sur soi-même et sur les autres. Mais aussi sur les barrières et les prisons mentales : celles qui défendent, celles qui enferment, celles qui maîtrisent et qui contiennent. Celles qui privent de liberté en donnant l'illusion du choix. Celles qui retiennent. Deux êtres enfermés dans des choix qu'ils n'ont pas choisis. Deux êtres épris d'infinis, dont le regard se tourne depuis l'enfance vers les étoiles.
A noter, ce livre est un préquel d'Arrangements privés. On y croise régulièrement Lady Tremaine, et cela m'a d'ailleurs donné envie de relire ce titre.
Pour terminer, une citation qui reprend en peu de mots tout ce que j'aurais voulu exprimer...
"So I don't trust you and you don't understand me."
He laughed despite himself.
"No wonder we get along so well."
, 75 / 5

samedi 12 avril 2014

La perle rare de Laura Lee Guhrke

Tome 1 de la série "Les héritières"
Harlequin - Mars 2016
Titre VO : When the Marquess Met his Match (HarperCollins - Octobre 2013)
Résumé éditeur (Traduction everalice) : C'est une marieuse... Le métier de Lady Belinda Featherstone, c'est de guider les héritières américaines jusqu'au mariage, et de les éloigner d'hommes comme Nicholas, le Marquis de Trubridge. Mais le très charmant et très peu fréquentable marquis recherche une épouse fortunée, et il engage Belinda pour l'aider dans sa quête. Sa tâche semble aisée : procurer à ce chenapan le genre de femme qu'il mérite. Mais les baisers brûlants et enflammés de Nicholas lui disent bientôt le contraire, ce sera loin d'être si facile.
C'est un parti parfait... Nicholas prévoit d'épouser une mignonne jeune fille, riche et jolie, afin de redresser ses finances. Il est ainsi bien content de payer une agente matrimoniale qui l'aidera. Mais à peine a-t-il goûté aux lèvres de Belinda que son plan d'action, si sensé, de mariage arrangé, part à vau-l'eau, et le voilà qui aspire à prouver à son adorable entremetteuse qu'il est un parti parfait... pour elle.  
Lu en VO.
L'histoire
Belinda, à 27 ans, a une réputation sans tâche. C'est une veuve réputée pour ses bonnes mœurs et son respect des convenances. D'origine américaine, mariée à 17 ans, puis trompée et ruinée par son vaurien de mari qui, après l'avoir consciencieusement dépouillée, l'a guérie de tout penchant romantique, elle est devenue marieuse dans la bonne société anglaise. Elle se fie donc aveuglément à son propre jugement pour cerner les personnalités, les qualités et les failles de ceux qui l'entourent. Froide, prude et bien élevée.
Le jour où le marquis de Trubridge croise sa route, elle s'engouffre dans la brèche : un si bel homme, tout pétri de vertus et de charmes viriles, et auréolé de relents de scandales, ne peut être quelqu'un de fiable ni de respectable. Il ne mérite aucun effort. Surtout lorsqu'il lui avoue tout de go qu'il souhaite, plus que tout, s'engager dans un mariage de raison : son nom et son rang contre la dot conséquente d'une riche jeune fille américaine. Car le marquis, qui n'est pas ce qu'il laisse paraître, n'a pas le choix, s'il veut échapper aux desseins malveillants de son propre père, le duc de Landsdowne. Pleine d'à priori, elle tente d'abord de lui mettre des bâtons dans les roues, avant de se rendre à l'évidence : ses tentatives d'évitement restent inutiles face à la détermination de cet homme. Surtout que très vite, Nicholas tombe sous le charme abrasif de cette américaine qui se situe à l'exact opposé de ses vœux. Soucieux de restaurer sa bonne réputation, il ne peut se permettre de désirer sa marieuse. D'autant qu'elle le bat froid une bonne partie de leur histoire, malgré l'attirance électrique dont elle se défend...

Mon sentiment
Pour tout dire, je peine à écrire cet avis, car deux jours après sa lecture, j'ai déjà oublié la quasi totalité de l'histoire.
Voilà une romance londonienne, bien écrite, mais qui ne m'a malheureusement pas transportée. Laura Lee Guhrke prend tout son temps pour installer ses personnages, trop peut-être, ce qui plombe un peu le début du récit. Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi, une écriture plus sensuelle, peut-être, plus de fraîcheur et plus de tonus.
Ce roman se développe autour des relations des héros : comment une attirance impossible, entre deux êtres que tout oppose extérieurement, d'une guerre à couteaux tirés, se transforme peu à peu en amour. Une romance londonienne qui navigue de salons en parcs, et de tasses de thé en parquets de bal.
Heureusement que Nicholas, beau séducteur sexy et adorable, insuffle à ces pages son allant et son charisme. Sinon, je me demande si je l'aurais lu jusqu'à la fin. Sans être transportée par l'histoire, somme toute très classique, dans sa facture comme dans son déroulement, je me suis laissée séduire par ce bel aristocrate désinvolte et vulnérable qui retrousse ses manches à la fin pour conquérir le cœur de sa belle. Les derniers chapitres semblent, par contre, traités un peu rapidement, et j'aurais aimé avoir davantage de détails sur son évolution et sur sa relation avec Belinda, qui, pour le coup, devient très vite consensuelle.
Pourtant, Laura Lee Guhrke, lorsqu'on sait ce dont elle est capable, on ne peut pas l'abandonner en chemin... Donc, malgré le manque d'équilibre et d'énergie de ce premier tome, je lirai la suite avec plaisir, car j'ai hâte de savoir ce qu'il adviendra de l'amie de Belinda, Edie, et de son époux aventurier, le Duc de Margrave, dont l'histoire sort dans quelques jours...
, 5/5



mardi 8 avril 2014

Au coeur du silence de Graham Joyce

Milady -  Septembre 2013
Titre VO : The Silent Land
Résumé éditeur : Zoe et Jake espéraient profiter en amoureux des joies des sports d’hiver, mais une avalanche les attend au détour d’une piste enneigée. Alors qu’ils parviennent miraculeusement à s’en sortir, de retour à l’hôtel, les rescapés découvrent que la ville a été désertée. Redoutant le pire, ils tentent de trouver refuge dans la station voisine. Peine perdue : quelque chose les pousse systématiquement à revenir sur leurs pas. Pris au piège dans ce lieu glacial, les voilà condamnés à un huis clos qui va révéler la force de leur amour.
L'histoire
Un couple complice et amoureux après 10 ans de mariage. Une passion commune pour la montagne et le ski. Et des souvenirs partagés, une infinités de souvenirs, joyeux, drôles et attendrissants, liens infimes et grandioses de leur vie et de leur amour.
Leur aventure commence hors du monde connu : les repères si quotidiens qu'on n'y fait même plus attention tendent à s'effriter dans ce monde d'après avalanche. Les paysages, ouatés de neige et de brume, se font tour à tour enveloppants, menaçants, rassurants ou perturbateurs. L'espace enserre le couple dans cette non-échappée : la montagne, le village et l'hôtel les voient s'évertuer à comprendre le pourquoi de ce vide et de ce silence qui les entourent.
Pour mieux les lier l'un à l'autre. Car, leurs échanges presque anodins et leurs habitudes, vont peu à peu s'alourdir de tout le poids de leur amour, comme les versants de cette montagne menacée par les avalanches. Le poids de tout ce qui fait qu'à eux deux, ils forment une entité unique et interdépendante. Une entité inoubliable.
"C'est ça qu'on est :  un recueil d'histoires communes. C'est ça qu'on est l'un pour l'autre".
Dans des pages déconnectées, hors du temps et de l'espace connus, où le passé, le présent et l'avenir interagissent non pas en flux continu, mais avec de continuelles fluctuations de tempo, Jack et Zoé, au cœur de ce silence  à la fois régénérant et définitif, sous le poids continu de la fatalité, se recréent l'un l'autre, en se réchauffant et en s'abreuvant de souvenirs et de sensations, sans savoir vraiment ce qu'ils deviendront, mais toujours forts de leur amour.

Mon sentiment
Magnifique roman qu'on ne peut pas qualifier de romance, non, car on est loin des atmosphères habituelles. Ici, l'auteur vogue à mi-chemin entre récit d'aventures, rêve onirique et fantastique. La beauté et la pureté de l'écriture se rapprochent de ces cristaux de neige à six branches, fragiles mais éternels, purs et vierges mais si éphémères. A la fois simple et poétique avec quelque chose de froid mais qui réchauffe malgré tout le cœur, elle magnifie cette histoire de couple qui n'a rien que de très banal par ailleurs.
Pas une minute d'ennui à la lecture de ce huis-clos : l'auteur fait ressentir avec acuité les cheminements de ses héros auxquels je me suis attachée très vite. Le rythme s'accélère peu à peu, l'atmosphère se fait lourde, un peu oppressante, et le tout baigne dans la nostalgie, ce qui n'est pas une surprise après la lecture du poème qui introduit le roman.
Bien sûr, j'ai terminé en pleurs, me morigénant à moitié, car malgré tout, je rêvais d'une autre fin, mais le récit dans son entier aurait alors perdu tout son sens. Ma seule réserve, c'est que j'aurais aimé une expression des sentiments un peu plus passionnée : l'auteur reste dans l'effleurement et l'évocation, ce qui n’ôte par ailleurs rien à la beauté  de l'amour qui lie Jack et Zoé, mais j'ai eu l'impression de rester un peu en dehors de leur relation, en spectatrice.
C'est en tout cas une expérience romantique qui sort des sentiers battus, à la fois délicate, intense, profonde et bouleversante.J'en sors un peu déboussolée, mais aussi ravie ...
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jeudi 3 avril 2014

La promesse d'Iseult de Michelle Willingham

Tome 1 de la série "Les frères MacEgan"
Harlequin - Avril 2010
Titre VO : Her Warrior Slave
Résumé éditeur : Irlande, 1102. Anéantie par la disparition de son fils, Iseult MacFergus a perdu goût à la vie. Rien ne semble pouvoir la détourner de son chagrin, pas même la perspective de son mariage avec un prince irlandais auquel elle a promis un héritier. Jusqu’au jour où son futur mari décide de faire réaliser un portrait d’elle par l’esclave Kieran, célèbre pour ses talents de sculpteur. Un esclave certes, mais qui affiche une fierté d’homme libre. Subjuguée par le beau Kieran au regard ombrageux, Iseult éprouve d’emblée à son égard des sentiments troublants qui lui sont pourtant totalement interdits…
Ce roman semble parfois conquérir ses lectrices. Parfois, non. 
Le début m'a intriguée : j'adore cette période, le début du 12ème siècle, et les descriptions sur les modes de vie des personnages m'ont semblé dans l'ensemble très cohérentes.
Pas de château en pierre, pas de chambre individuelle, mais plutôt des modes de vie communautaires, des meubles plus que rudimentaires, et aussi des huttes de bois, regroupés en hameaux englués, des sols bruts, des paillasses, des pieux en guise d'armes et des arcs rudimentaires, des chevaux montés presque à cru, et des coffres ou des statuettes de bois qui tiennent lieu d'objets précieux... Bref, un petit air d'authenticité pour cette période que les auteurs ont souvent trop tendance à redécorer, au mieux, au goût du 14 ou 15ème siècle, avec grand château et vaisselle d'argent à tour de bras. Ici, on sent bien que l'histoire a lieu dans une société qui reste très rurale, encore très archaïque. C'est clairement l'aspect du livre que j'ai préféré, mais malheureusement, ça ne suffit pas à faire une bonne romance, et au bout d'un certain nombre de pages, l'écriture m'a laissée sur ma faim. 
D'abord, ça manque de substance : les personnages m'ont semblé brossés à grands traits, avec des raccourcis psychologiques ou temporels qui m'ont laissée parfois un peu perplexe. Sans parler de l'intrigue qui traîne en longueur en même temps qu'elle tourne en rond.
Et puis je n'ai pas du tout accroché aux héros. 
Les deux hommes amoureux, Kieran, l'esclave, et Davin, le fiancé, sont, comment dire... aux ordres de la belle, prêts à tout lui pardonner, ses atermoiements, ses tromperies et ses faiblesses. Du coup, ils manquent singulièrement d'envergure. Quant à la blonde Iseult, je l'ai trouvée opportuniste, passant de l'un à l'autre, Davin ou Kieran (sans oublier Murtagh, son amant précédent) et pleurnicheuse... mais finalement bien peu courageuse.
Ayant déjà eu beaucoup de difficulté à terminer ma lecture, je ne poursuivrai pas avec les tomes de la fratrie MacEgan, tant je crains de manquer d'indulgence, mais surtout, pour être tout à fait honnête, de m'ennuyer.
Pour qui lit en VO et qui a envie d'une magique histoire d'amour "irlando-viking" belle à pleurer, même temps, même lieu, mais dix mille fois mieux écrite, il vaut mieux se jeter sur Raeliksen. Insurpassé dans le genre à cette heure dans mon Top Romance !
Pour ce titre-là, je reste donc tristement mitigée.
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