C'est mon inscription au défi-lecture 2024 du forum Boulevard des Passions qui m’a enfin décidée à extraire ce livre de ma PAL. Il me faisait de l’oeil depuis sa sortie, avec sa belle couverture.Finalement, il s’avère qu’elle ne colle pas vraiment au roman : Ivaar est un pur scandinave, imposant, musclé, blond et barbu, tandis que Nour ne se promène jamais dans aucune contrée nordique – or le paysage de la photo est clairement septentrional.
Cette lecture m’a permis de découvrir Alice Simmer et son don incroyable pour faire revivre des époques lointaines, dans une langue riche et détaillée, constellée de connaissances historiques solidement étayées par les notes de fin de chapitres (surtout dans la première partie de l’histoire). C’est un peu bizarre de constater que j’ai préféré la première moitié du roman, et notamment tous les chapitres d’exposition. La découverte des aventures d’Ivaar d’un côté (de la scandinavie à la Sicile), et de Nour d’autre part (de l’île de Malte à la Sicile) m’a procuré beaucoup de plaisir, avec ces belles descriptions d’ailleurs et de personnes si lointains, à la fois dans l’espace et dans le temps.
Pour une lectrice qui lit beaucoup de RH, dont il faut reconnaître que la majeure partie, traduite de l’anglais/américain ou en VO, se situe au 19ème siècle dans des pays anglo-saxons, et dont, depuis quelques temps, hélas, la qualité d’écriture ou d’envergure me laisse trop souvent sur ma faim, le dépaysement, ainsi que le beau talent d’écriture de cette auteure française m’a conquise.
J’étais proche du coup de cœur, bien que, pour dire la vérité, ce n’est pas forcément la romance qui a retenu mon attention, mais bien l’univers dans lequel elle baignait. Dommage, des réserves sont apparues dans la seconde partie de l’histoire, ce dont je me suis sentie toute désolée. Pas grand-chose, mais certains éléments m’ont un peu déçue. Le côté OFF/ON de la relation amoureuse m’a déroutée. Et j’ai trouvé aussi que, vers la fin, contrairement à l’ambition affichée d’originalité, certains personnages et certaines situations ont trop frôlé le déjà vu, voire parfois le ridicule.
Néanmoins cette lecture m’a convaincue de lire l’autre titre d’Alice Simmer parue dans la même collection, Une Flamme florentine.
Si, donc, vous avez envie d’un univers original, foisonnant de références historiques bien insérées dans l’histoire, et d’une histoire d’amour touchante entre un grand et beau viking et une jeune maltaise assez adorable qui maîtrise la médecine de son temps, et tout cela au 11ème siècle, n’hésitez pas !
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