Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

lundi 20 octobre 2014

Lessons in french de Laura Kinsale


Sourcebooks Casablanca - Janvier 2010
Résumé éditeur (Traduction everalice) : Il a toujours été un fauteur de troubles.
Trevelyan et Callie sont deux amis d'enfance qui partagent le même goût pour l'aventure. Jusqu'au jour terrible où le père de Callie les découvre dans une situation compromettante dans le carrosse familial et, fou de colère, contraint Trevelyan à la fuite et à la disgrâce.
Exactement le genre de troubles auxquels elle n'a jamais su résister.
Neuf longues années, bien solitaires, ont passé lorsque Trevelyan revient. Callie découvre avec stupeur qu'il peut toujours faire s'emballer son cœur et lui faire vivre une vie pleine de malice, d'excitation et de scandale. Il est prêt à lui donner le monde, mais il ne peut lui offrir ce qu'elle désire plus que tout : lui-même.
Pour Trevelyan, Callie est l'étincelle qui illumine un monde empli de ténèbres et de tromperies. Avant de pouvoir supporter de lui dire adieu pour de bon, il est déterminé à l'entraîner dans une ultime et cruciale aventure, une aventure qui n'appartient qu'à eux.
Qu'ai-je encore envie de dire sur cette auteur, alors que cette lecture est ma huitième occasion de plonger dans son univers?
C'est qu'encore une fois, Laura Kinsale m'a, sans coup férir, étonnée et subjuguée.
Après avoir vécu les extraordinaires expériences de lecture de romans aussi ambitieux et vibrants que Flowers in the Storm, For my Lady Heart ou The Shadow and the Star, je tombe de nouveau des nues en constatant qu'avec cette perle, elle excelle aussi dans la comédie.
J'ai appris qu'en fait elle a écrit cette histoire pratiquement en parallèle avec Shadowheart, qui, à l'opposé, est une oeuvre très crépusculaire, sombre et dense. 
Dans Lessons in French, comme d'habitude, les héros détonnent complètement, que ce soit par leurs caractères, leurs antécédents, ou leurs relations, dans l'univers romantique.
Jamais nulle part ailleurs, on ne pourra trouver de charme à une héroïne timide, à fleur de peau, qui bégaye et garde les yeux rivés au sol lorsqu'elle est affectée, et passionnée d'élevage bovin !
Quant au héros, il irradie de charme, avec, comme toujours, ces jeux improbables de langage qu'on retrouve d'un roman à l'autre, puisque, encore une fois (comme dans The Prince of Midnight, dans The shadow and the Star, ou même sa série médiévale), le héros, de souche française, joue cavalièrement de ses influences étrangères, en l’occurrence continentales, avec une nonchalance toute racée et extrêmement séduisante.
Cet indomptable duc français, Trevelyan d'Augustin, duc de Monceaux (Trev), traîne derrière lui un paquet de lourds secrets.
Mais, depuis neuf ans, à vrai dire, depuis son adolescence, cet aristocrate au profil de bohémien a l'amour chevillé au corps. Un amour fou et indestructible qui va le remettre sur le chemin de l'atypique Callista, la fille du comte voisin qui, a 27 ans et après trois ruptures de fiançailles, se prépare à laisser filer sa morne vie en se consacrant à son taureau favori : Hubert. Ah, Hubert, tout un poème, et quel talent possède donc l'auteur pour aussi bien parler et faire rire d'un bovin dont elle fait par contre-coup un véritable personnage secondaire?
J'aurais beaucoup de mal à raconter l'histoire, tant elle est dense et intelligemment menée. Les dialogues fusent, très spirituels et profonds, le rire et les larmes se mêlent, la tendresse, l'amour et la poésie transpirent dans tout le texte. Un roman léger, certes, plus léger que tout ce que j'avais pu lire de cette auteur incroyable, mais que j'ai quitté le coeur lourd de regrets et que je relirai sans faute, car encore une fois, Laura Kinsale a trouvé le chemin de mon cœur avec son humanité, sa finesse, sa sensualité racée, et son amour infini pour ses personnages. OMG, la scène d'amour est  romantique à souhait, "You want me, do you want me?" en étant le leitmotiv. J'en frissonne encore !
Je ne peux que le recommander si vous avez envie d'une bulle de fraîcheur et d'un peu d'air nouveau, dans un univers parfois trop formaté, ou pour une petite piqûre de rappel, tout simplement : pourquoi on aime lire des romances régences et pourquoi l'évocation de certains livres nous prennent à la gorge de bonheur.
, 5 / 5

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