Tome 2 de la série Les enquêtes du Capitaine Lacey" ADA - décembre 2013 Titre VO : A Regimental Murder (2004)
Résumé : Le capitaine Gabriel Lacey du 35e régiment des Dragons légers, officier de cavalerie relevé de ses fonctions, a énormément perdu sur le champ de bataille au cours de la guerre péninsulaire. Cependant, il dispose encore de son sens inné du bien et du mal quand il se retrouve face à une injustice.
Quelque chose d'inhabituel a croisé le chemin du capitaine Lacey: une femme de haut rang marchant seule dans les rues de Londres, par une nuit sombre. Son mari a été victime d'un coup monté l'accusant du meurtre d'un officier de la cavalerie, et est désormais mort. Elle veut que justice soit faite et Lacey pense qu'il est de son devoir de l'aider du mieux qu'il le peut.
En se plongeant dans la vie de la victime, un certain colonel Westin, Lacey doit se demander ce qui pousserait un homme à avouer un crime qu'il n'a pas commis. Et alors que le danger prend forme, Lacey se retrouve de plus en plus intrigué par les manigances d'un scélérat de la pègre. Cependant, il est déterminé à s'en tenir à son objectif, même lorsque sa vie pourrait être en jeu.
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Quel incroyable personnage, à la fois sauvage et intense, mélancolique et blessé, épris d'idéal et désespéré.
Autour de lui, comme des satellites attirés par la force de ce magnétisme, les personnages, féminins comme masculins, gagnent encore en épaisseur. Le fascinant Grenville, l'ombrageux Brandon, le dangereux Denis, ou encore Louisa la lumineuse et Lydia Westin, la veuve meurtrie, et l'énigmatique Mariane, tous pourraient, à eux tous seuls, être des héros de romans tant ils ont de présence et de corps. Les troisièmes rôles eux aussi, ces contingences de l'enquête menée autour d'une fausse accusation de meurtre, éclaboussés par la sauvagerie inhumaine des violence péninsulaires, font beaucoup plus que de la figuration. On sent leur âpreté, leur petitesse, leur bêtise, et toute cette bassesse de l'âme qui les a conduits au crime.
J'ai fini ma lecture en retenant ma respiration et les larmes au bord des yeux...
Tant de souffrance, tant de douceur aussi, tant d'espoirs déçus m'ont rendue bien mélancolique, un sentiment doux-amer, empli à la fois d'admiration et de bonheur.
Gabriel, l'antihéros parfait, celui que toutes nous rêverions de consoler dans le secret de nos bras.
- J'ai cru que j'avais trouvé une chose que j'avais toujours souhaitée. Au lieu de ça...
Je m'interrompis et pris une inspiration brûlante.
- J'ai trouvé une chose que je ne pourrai jamais avoir.
Louisa posa brièvement les doigts sur ma poitrine, puis elle ôta sa main.
- Votre coeur finira par guérir, Gabriel.
Je la regardai, ainsi que les boucles blondes qui touchaient son visage.
- Non, dis-je. Je crois qu'il ne guérira jamais.
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