J'Ai Lu - Août 2014 Titre VO : In the Barrister's Chamber
Résumé : - Mon fiancé est accusé de meurtre. Vous êtes le meilleur avocat de Londres, il faut absolument que vous le défendiez !
Jack Harding ne peut guère refuser. Celle qui vient requérir ses services est lady Evelyn Darlington, la fille de son mentor. Bien sûr, il aurait dû se douter que lady Evelyn ne resterait pas sagement dans son coin pendant qu'il mènerait l'enquête. Déjà, lorsqu'il étudiait le droit dans le cabinet de son père, la petite peste blonde se mêlait de tout et le suivait partout. Aujourd'hui, rien n'a changé... sauf qu'elle a une silhouette à damner un saint. Et une si jolie coéquipière, c'est un souci de plus dans une affaire qui s'annonce vite pleine de dangers...
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Dommage, j'attendais beaucoup plus de cet univers de prétoire, si peu dépeint en historiques, avec ce héros, Jack Reding, qui ne sort pas de l'aristocratie, mais qui est un grand avocat renommé, et une héroïne lettrée et férue de textes de lois, selon le résumé VO.
Ayant jeté l'éponge en ce qui concerne ses ambitions intellectuelles, Evie s'est rabattue finalement sur un assistant juridique de son père pour pouvoir exprimer librement toute cette curiosité intellectuelle, qui, nous dit-on, la tient depuis son enfance, durant laquelle elle a passé son temps à annôner des textes en latin et en grec. Un petit fiancé tout pâlot, tout mou, et tout mièvre.
Soit.
Donc lorsque ledit assistant est possiblement en voie (!) d'être accusé d'un meurtre, ni une ni deux, elle se précipite auprès de l'ancien étudiant de son père, le percutant Jack, pour le charger de mener l'enquête. Bon, il la trouve très très belle, bla bla bla, elle le trouve très très beau, bla bla bla... Et les voilà côte à côte à la poursuite du meurtrier dont la lectrice aura deviné l'identité dès la première apparition.
Non, mais en réalité, c'est juste pour laisser le temps à la demoiselle de lisser sagement les faux plis de sa jupe tandis qu'elle lui jette des regards en-dessous de pure convoitise, admirant ses si larges épaules et ses beaux manteaux si joliment ajustés...
Un récit assez plat, trop lisse à mon goût, des situations tirées par les cheveux, et des héros sans relief ont peu à peu émoussé mon interêt au fil des pages. Et quid du caractère "bas-bleu" de l'héroïne? A défaut de cultiver son cerveau, elle semble avoir troqué son amour de la loi pour celui de la silhouette du bel avocat, et cela... s'arrête là. Dieu sait pourtant qu'il est possible de dresser de savoureux portraits d'authentiques bas-bleus (relisons nos Lisa Kleypas, Loretta Chase, ou autres Sarah McLean) !
Les chapitres s'enchaînent à petit rythme, avec de nombreuses redites (j'ai horreur que des personnages se racontent les scènes que l'on vient juste de lire, ça plombe, et ça fait vraiment remplissage !), la romance ne décolle pas, à vrai dire, elle ne se construit pas, et le tout est enrobé de ficelles vraiment trop grossières, surtout lorsque l'on sait à quel point la romance historique sait parfois créer la surprise dans de jolis pièces d'orfèvrerie.
Ce petit roman trouvera-t-il grâce aux yeux de certaines?...
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