A vrai dire, dans ce 5ème tome de la série, l'histoire de Cordelia et de Iain ne m'a guère charmée. Cela s'explique par plusieurs choses.
1) Les héros se tombent, littéralement, dans les bras dès le premier regard. En 1835, et même si l'auteur ne cesse de nous rappeler que l'héroïne est une femme indépendante, libre, farouchement autonome,..., sa conduite, en général, de même que sa façon de s'exprimer ou d'intérargir avec Iain, se rapprochent trop des attitudes actuelles pour la rendre crédible... ou attachante. Et surtout, pour que son désir de s'intégrer de nouveau à la société, ne fasse pas hausser des épaules. Et donc, on peut se poser la question : mais pourquoi revient-elle en Angleterre au début du roman? Voilà une idée de départ basée sur des sables mouvants, et qui manque, à mon avis, cruellement de fond !
2) Je te veux, tu me veux... Ben alors, elle est pas belle la vie? Il est où, le problème, hmm?
3) Le lancement du projet de mariage tombe comme un cheveu sur la soupe, avec ces retrouvailles improbables du chapitre 1 entre Iain et Cordélia. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre les motivations du père Armstrong, ainsi que la rapidité de son intervention... Euh, je cherche encore... Oui, bon, les intérêts "relationnels"... Mince, je n'y crois guère.
4) Cordélia est un personnage très fort, certes, mais aussi et surtout, très "rèche". Quant à Iain, il la suit comme son ombre, dirait-on. On sent qu'il aurait pu avoir de l'envergure, car son profil s'y prête, mais, comment dire? Le soufflé retombe...
5) J'aime bien d'habitude les profils "homme du peuple", "armateur", "constructeur", avec les à-côtés techniques qui donnent du corps historiquement parlant. Bon, là, clairement, ils m'ont laissée froide. Outch...
Au final, dommage de ne pas finir la série (ce roman est le dernier tome de la série sur les sœurs Armstrong, Princes du désert) sur une plus jolie note ! Pour moi, c'était, on l'aura compris, un rendez-vous manqué. Mais on peut aussi trouver plein de qualités à écriture, ou à l'originalité des héros. Alors pourquoi pas?
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