Milady - Septembre 2014 VO Mars 2012
Résumé éditeur : Eprise de liberté, Marianne Daventry n'est pas heureuse à Bath. Lorsque sa soeur l'invite à passer l'été à Edenbrooke, la jeune femme n'hésite pas une seconde. Devant parfaire son éducation, condition sine qua non pour pouvoir prétendre à l'héritage de sa grand-mère, Marianne tente désespérément de ne pas se laisser charmer par le maître des lieux, sir Philip. séducteur patenté. Parviendra-t-elle à contenir les élans de son coeur ou succombera-t-elle à son sourire ?
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Edenbrooke, domaine rêvé, intemporel et chargé d'émotions, accueille dans son cadre, précieux et raffiné, presque familier pour les lectrices de Jane Austen, la métamorphose d'une toute jeune fille de 17 ans, Marianne.
L'adolescente, charmante et vive, devient une jeune femme, charmante et vive, sous nos yeux complices. Elle se dépouille peu à peu de tous les complexes qui couvaient sous la surface, de toutes ses contradictions aussi, ainsi que des multiples combats intérieurs qu'elle partage avec nous. Une jeune fille de 17 ans qui doute, qui souffre de solitude et qui a bien du mal à trouver sa place dans le monde qui l'entoure. Cette adorable demoiselle, trébuchante et maladroite, courageuse et téméraire comme on peut l'être à cet âge, pudique, attendrissante et drôle, fait ici, genre oblige, l'apprentissage de l'amour. Mais d'abord de l'amitié. De la camaraderie. De la complicité. Un papillon sort de sa chrysalide, le temps d'un séjour à la campagne.
"J'étais perdue, et plutôt aveugle", dit-elle à la fin.
"Ainsi, c'était cela le paradis." : Edenbrooke ou la révélation de l'amour.
Philippe, à ses côtés, est LE gentleman dans toute sa splendeur, tendre, plein d'humour, vigoureux et combatif, il est terriblement séduisant, le pendant masculin idéal à ce domaine idéal.
Avec une grâce mêlée d'une légère mélancolie, des sentiments forts tout au long de l'histoire sont effeuillés finement. Le sourire vient aux lèvres, le cœur bat la chamade ou se ressert, tout vibrant du profond romantisme qui habite ces pages. Ici, pas de scène charnelle exacerbée, les gestes les plus osés ne consistent qu'en quelques baisers et effleurement de mains. Et pourtant, "pourquoi mon cœur battait-il à tout rompre, et pourquoi avais-je l'impression de m'effilocher?"
Équilibre. Souffle. Pudeur. Beauté. Et aussi parce que les lignes de la déclaration d'amour écrite par Philippe sont parmi les plus belles que j'aie pu lire. Ce livre est un enchantement auquel il est difficile de rendre justice, si ce n'est en le lisant.
Et tant pis pour les événements finaux, un peu trop convenus.
Et tant pis pour les événements finaux, un peu trop convenus.
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