Tamed, je n'en attendais pas grand chose, en fait...
Car j'ai oublié la majeure partie des péripéties des tomes 1 et 2 que j'ai lus il y a quelques mois... Honte à moi.
Ce genre de livres, c'est vraiment fait pour passer un bon moment, sans prise de tête, avec rigolades, scènes pimentées et humour ravageur à la clé. C'est bien pour ces raisons que je l'ai choisi, et aussi parce que j'aime bien finir mes séries,... Et ce fut globalement une bonne surprise.
Peut-être est-ce parce que je lis très peu de ce genre d'histoire que j'ai lu celle-ci d'une traite, et avec beaucoup de plaisir : le côté répétitif de la chose par rapport au tome 1 ne m'a pas dérangée du tout. Je crois même avoir préféré Matthew à Drew !
J'ai adoré être dans la tête de ce mec, avec ses conceptions, ses règles, sa sensibilité, et son humour de mec, et aussi sa façon d'avancer dans sa relation avec Dee. Rapide, la relation, mais la rapidité semble en être le principe fondateur de leur couple, alors pourquoi pas?
Quant à Dee, je l'ai plutôt appréciée... dans le livre, hein, parce que, en vrai, j'aurais du mal ! Mais elle s'est vite démarquée, avec ses aspects tranchants, voire extrêmes, son hyper sensualité assumée, doublée de son hyper vulnérabilité, un peu forcée, mais qui donne du moelleux à ce personnage par ailleurs assez abrupte, voire cruelle : elle en fait voir de toutes les couleurs à ce valeureux Matthew pour lequel la chasse s'avère ardue.
On se demande à la fin de l'histoire qui des deux était le spécimen à apprivoiser. Les deux, sans doute.
Donc, oui, c'est too much par moments, avec quelques longueurs, mais l'écriture virtuose, qui sait se faire cajoleuse, drolatique, absurde ou détonante, les interactions entre tous ces savoureux personnages que l'on adore observer, écouter, presque guetter, et le contexte basé dans ce New-York à la fois branché et quotidien m'ont convaincue.
Je lirai la suite, et j'attaquerai ensuite les autres séries de l'auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire