Je suis restée un peu sur ma faim... La fin, expédiée en quelques pages, et la fragilité du scénario qui ne tient qu'en une ligne :
L'idée de départ était alléchante, pourtant, la verve des premiers chapitres m'a fait soupirer d'aise, j'ai souri, un peu ri aussi, j'ai apprécié. Jane Haye semble charmante et un rien caustique, au début. Au fil des chapitres, elle m'a au final semblé faire preuve de très peu de maturité... Franchement, j'avais envie de lui demander de grandir un peu par moments !
En plus, le rythme de l'histoire s'est bizarrement effiloché.
On voit les jours défiler sur le domaine (on compte un peu les pages nous aussi), les événements marquants... eh bien, ne nous font pas grimper aux rideaux ou palpiter le palpitant (ben non). Et puis les atermoiements de l'héroïne m'ont paru trop superficiels.
Surtout, l'auteur, à force de jouer sur le mélange des registres, - quid du réel? Quid du factice? Moteur, ça tourne? Elle craque? Elle ne craque pas? En faux? En vrai? Et lui? Et l'autre? Elle veut quoi, en fait? Rien? Euh...- finit par s'emmêler les pinceaux et nous sert une fin catapultée en trois pages.
Une lecture mitigée, pour ma part, qui m'a fait passer quelques heures parfois charmantes, mais qui m'a aussi ennuyée par son manque de rythme et son côté brouillon. J'en ressors déçue. Dommage...
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