Une belle romance, malgré un début plutôt brut et sensible. K. Byrne met en scène avec virtuosité et sensualité son couple blessé, et le mène, d'une main de maître, au happy end attendu. Certains aspects m'ont beaucoup plu, la douceur inattendue du héros, alliée à une certaine fragilité, enfouie sous cette montagne de muscles et de cicatrices. J'ai aussi beaucoup apprécié les deux amies d'Alexandra, toutes deux si différentes et attirantes, ainsi que l'idée de ce club féminin d'adolescentes où elles s'affublent de prénoms masculins et s'essayent à des postures de garçons. J'ai moins aimé certaines longueurs, - d'ailleurs j'ai mis un temps infini à le terminer - ainsi que la fin, vraiment très convenue et décevante, et j'aurais aussi aimé que les scènes d'amour soient un peu moins explicites. Le héros est affublé d'un surnom qui fait un peu ridicule, comme si c'était un passage obligé sous prétexte qu'il est défiguré. Même chose pour sa description physique, avec un côté très musculeux qui ne m'a pas franchement fait rêver. Côté écriture, cela se lit facilement, mais je n'ai pas eu le sentiment de retrouver la langue si riche et originale de l'auteur. J'espère que cela ne sera que passager et que la suite de la série me fera renouer avec le plaisir de sa prose, car KB est l'une de mes auteurs de romances historiques préférée.
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