Tome 1 de la série Les exilés d'Austin J'Ai Lu - Octobre 2013 Titre VO : Pride Mates (2010)
Résumé éditeur : Exilés en périphérie des villes, contraints à porter le Collier, un bijou en métal sombre qui a le pouvoir de les maîtriser, les garous fascinent et effraient tout humain qui se respecte. Y compris Kim Fraser. Or, choquée par les accusations portées contre Brian Smith dans une affaire de meurtre, l’avocate décide de faire justice elle-même en prouvant l’innocence du jeune garou. Aussi, malgré la méfiance que lui inspirent ces créatures, elle s’aventure seule dans leur enclave à l’est d’Austin, à la recherche d’un certain Liam Morrissey. Car pour démêler cette délicate affaire, il lui faudra compter sur la coopération du séduisant garou…
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L'histoire
Dans cet univers d'urban fantasy où la magie côtoie la modernité, Kim, une jeune avocate pleine d'allant et d'ambition, se jette à corps perdu dans la défense d'un garou accusé d'avoir tué une humaine.
Ce meurtre a été perpétré alors que l'humanité baigne dans la paranoïa, aveuglée par le déni et la répression. Pour se défendre des garous, des métamorphes inconnus vingt ans auparavant, et dont l'organisation sociale et les véritables pouvoirs restent pour la plupart méconnus. elle a mis en place une véritable organisation ségrégationniste et arbitraire, très répressive à l'égard de cette minorité, autrefois affaiblie par les luttes intestines. C'est ainsi que pour mettre le hola aux instincts sauvages de ces êtres mi-hommes mi-animaux - possessivité sexuelle, ou besoin de tuer pour asseoir sa domination - les hommes les ont contraints à porter le Collier, un objet qui les bride. En contrepartie, les garous vivent, en vase clos et à l'écart de la société des hommes, dans de vastes quartiers où ils peuvent reprendre de leurs forces en se côtoyant, bon an mal an, malgré leurs différends de clans. Les garous, régis par des besoins et des coutumes très sensoriels, font ainsi la part belle aux contacts physiques et réagissent au quart de tour aux plus infimes inflexion du langage corporels. Ils se doivent aussi de respecter une hiérarchie clanique très stricte.
Ce meurtre a été perpétré alors que l'humanité baigne dans la paranoïa, aveuglée par le déni et la répression. Pour se défendre des garous, des métamorphes inconnus vingt ans auparavant, et dont l'organisation sociale et les véritables pouvoirs restent pour la plupart méconnus. elle a mis en place une véritable organisation ségrégationniste et arbitraire, très répressive à l'égard de cette minorité, autrefois affaiblie par les luttes intestines. C'est ainsi que pour mettre le hola aux instincts sauvages de ces êtres mi-hommes mi-animaux - possessivité sexuelle, ou besoin de tuer pour asseoir sa domination - les hommes les ont contraints à porter le Collier, un objet qui les bride. En contrepartie, les garous vivent, en vase clos et à l'écart de la société des hommes, dans de vastes quartiers où ils peuvent reprendre de leurs forces en se côtoyant, bon an mal an, malgré leurs différends de clans. Les garous, régis par des besoins et des coutumes très sensoriels, font ainsi la part belle aux contacts physiques et réagissent au quart de tour aux plus infimes inflexion du langage corporels. Ils se doivent aussi de respecter une hiérarchie clanique très stricte.
La charmante Kim se place donc entre les griffes de Liam Morissey, un fort séduisant garou, un chat-fae alpha qui tombe aussitôt sous son charme. Peu à peu, l'avocate, embringuée dans des luttes de pouvoir intestines au sein d'un monde dont elle ne maîtrise pas tous les codes, se retrouve immergée dans la vie de la famille Morissey. Et ce qui devait arriver arriva : Liam la marque, la réclame, la possède et la fait sienne. Bref, de chapitre en chapitre, la belle noue avec lui des liens très exclusifs.
Mon sentiment
L'univers brossé par Jennifer Ashley ne manque pas de piquant. En mêlant étonnamment des éléments technologiques à de la bit-lit et à de la magie, elle a réussi à maintenir mon intérêt tout au long de cette histoire que j'ai abordée comme une terre inconnue. Car à part la série des Masters of Time de Brenda Joyce, mon expérience en paranormal est nulle...
Or, comment dire? Je suis tout de même restée un peu sur ma faim. L'univers en lui-même m'a davantage séduite que les héros ou que l'écriture, que j'ai trouvée maladroite, lourde ou à l'inverse, très elliptique.
Kim m'a peu touchée, trop détachée, trop ironique, et je n'ai pas réussi à croire une seconde qu'elle puisse tomber amoureuse de Liam. Son côté artificielle et faussement profond m'a assez vite agacée. Quant à Liam, surnaturellement séduisant, il m'a semblé malheureusement caricatural et plein de contradictions. Leurs relations, basées sur une sensualité débridée, a manqué de profondeur, de charme, ou d'humour, plombée par des dialogues longs et peu gracieux.
Après avoir plus qu'apprécié la plupart des romans de l'auteur issus de sa série écossaise, la déception est un peu rude.
Je lirai tout de même le tome 2, qui met en scène le frère de Liam, Sean, le Gardien du Clan, chargé de veiller au passage des âmes dans le monde de l'au-delà. Mais plus tard, le temps que cette première impression s'émousse...
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