Tome 0,5 de la série "The Truth About the Duke" Avon Impulse - Août 2011 Rita Awards 2012 dans la catégorie Best Romance Novella
Résumé éditeur (Traduction everalice) : Une lady célibataire en possession d'une importante fortune doit avoir envie d'un mari.
Margaret de Lacey a accepté son célibat, si ce n'est avec joie, du moins avec dignité. Elle n'a pas eu de prétendant à l'époque elle était jeune et idéaliste, mais regrettablement pauvre, et c'est tout à fait improbable qu'on lui fasse la cour maintenant qu'elle est plus âgée, plus sage, mais tout aussi démunie. Jusqu'au jour où son frère hérite, sans que personne ne s'y attende, du duché de Durham. Il la dote alors d'une énorme somme, la faisant de ce fait la plus riche héritière du royaume.
Aucun autre gentleman à Londres n'a autant besoin d'épouser une femme fortunée que Rhys Corwen, comte de Dowling. Il provoque une rencontre avec Margaret, intéressé par sa fortune, mais elle le remet à sa place sans coup férir : aucun coureur de dot ne gagnera ni sa main, ni son coeur. Loin d'être découragé, Rhys est intrigué. Intéressé. Fasciné. Et très vite, ce qu'il désire plus que la fortune de Margaret, c'est son cœur.
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Cette novella est le préquel de la série The Truth about the Duke, une trilogie qui raconte l'histoire des trois frères de Lacey, dont l'aîné, le neveu de l'héroïne de ce petit opus, sera le prochain duc de Durham.
Cette novella est un petit régal à savourer soit en entrée de série, soit en stand alone, tant l'histoire, toute simple, coule de source avec suavité. Pourtant, j'avoue que j'ai parfois du mal à apprécier ce format, qui me frustre d'habitude plus qu'il ne m'enchante.
A peine 150 pages de fraîcheur. Sans heurt, ni drame, ni grande envolée lyrique.
Mais les héros, Margaret et Rhys, sont juste parfaits, l'une en jeune femme échaudée au franc-parler qui dénote et au ton pince sans rire, l'autre en séduisant aristocrate à la sensualité latente, complètement déterminé à la mettre dans son lit et dans sa vie.
C'est une nouvelle, c'est vrai. A ce titre, comme elle est particulièrement réussie, elle condense en peu de pages tout ce qu'on aime dans ce genre de romance : de l'humour, des dialogues spirituels, des personnages secondaires crédibles et attachants, un contexte bien planté mais sans lourdeur, et de la sensualité vibrante de tendresse.
Il faut lire la longue réplique qu'assène Margaret à un Rhys qui en reste comme deux ronds de flanc lors de leur première rencontre, alors qu'il lui a dit quatre mots. J'étais morte de rire ! Et lui complètement sous le charme. On le serait à moins.
Malgré le petit format, on croirait tenir en main un de ces bijoux miniatures à la tournure exquise : pas un mot de trop, juste ce qu'il faut pour se laisser charmer.
Je le recommande donc à toutes celles qui aiment Caroline Linden, car elle a décidément le chic avec ses histoires sans chichi, ni événement particulier, juste le lent cheminement d'une relation amoureuse faite de myriades de scènes anodines, et crédibles - et toujours un sacré talent pour écrire les scènes d'amour. Et un petit clin d’œil particulier aux débutantes en VO qui auraient envie de tenter l'aventure en historique. Elle écrit dans un bel anglais tout simple, rythmé et équilibré.
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