Tome 1 de la série "Capital Theater" J'Ai Lu - Août 2010 Titre VO : Somewhere I'll Find You (1996)
Résumé éditeur : Quelle corvée, cette réception ! Jessica déteste ce numéro de séductrice que son patron lui fait jouer auprès d'éventuels mécènes pour son théâtre. C'est si humiliant pour une actrice de sa trempe ! Logan Scott, implacable, lui chuchote à l'oreille : - Essayez lord Russel, il vient d'hériter. Et n'oubliez pas ce grand homme brun près de la fenêtre, une des plus grosses fortunes du royaume. Il s'agit du marquis de Savage. En entendant ce nom, Jessica blêmit. Lord Savage n'est autre que l'homme auquel sa famille l'a mariée alors qu'elle était enfant et qu'elle fuit depuis des années... Jamais elle n'avait imaginé que son époux puisse être aussi séduisant !
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Une histoire d'amour sur fond de décor de théâtre, c'est peu banal, encore plus lorsque a eu lieu un mariage, dès l'enfance, entre un héritier consciencieux et une jeune femme passionnée par son art. Malheureusement...
Pas de miracle Kleypasien en ce qui me concerne. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé...
Pas de miracle Kleypasien en ce qui me concerne. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé...
Quand je vois le nombre de pages indiqué en VO dans l'édition d'Avon (377) contre le nombre de pages proposé par J'Ai Lu (315), j'en suis à me demander si cette impression persistante de maladroits raccourcis et d'incohérences psychologiques ne tient pas à la traduction et aux coupes imposées.
Par exemple, le traitement de l'incident, pourtant plutôt grave, survenu au théâtre du Capital Theatre (et non Capitol, comme l'indique le nom de la série en français, mais peut-être que ça sonnait trop marxiste pour notre éditeur?^^), m'a laissé un peu abasourdie. Oui, je sais, on est dans une romance, historique en plus, on survole parfois et on s'en trouve bien le plus souvent. Mais quand même, là, c'était un peu fort... Comme les brusques retournements de situation finaux des parents de Julia ou sa décision concernant sa carrière, beaucoup trop convenue à mon goût : quoi? Toutes ces déclarations d'indépendance, pour ça? Le soufflé devient en effet un peu plat, une fois refroidi.
Par exemple, le traitement de l'incident, pourtant plutôt grave, survenu au théâtre du Capital Theatre (et non Capitol, comme l'indique le nom de la série en français, mais peut-être que ça sonnait trop marxiste pour notre éditeur?^^), m'a laissé un peu abasourdie. Oui, je sais, on est dans une romance, historique en plus, on survole parfois et on s'en trouve bien le plus souvent. Mais quand même, là, c'était un peu fort... Comme les brusques retournements de situation finaux des parents de Julia ou sa décision concernant sa carrière, beaucoup trop convenue à mon goût : quoi? Toutes ces déclarations d'indépendance, pour ça? Le soufflé devient en effet un peu plat, une fois refroidi.
Peut-être faudrait-il le lire en VO pour s'en refaire une idée.
Quoi qu'il en soit, j'ai eu bien du mal à sympathiser avec les deux héros. L'un semblait manquer de coffre, trop figé à mon goût, comme une ombre falote qui reste en arrière-plan, tandis que l'autre, péremptoire, indécise, abrupte et sans tendresse, m'est devenue carrément antipathique au fil de l'histoire. Et je cherche encore comment ils ont pu tomber amoureux l'un de l'autre ! Car hormis cette bizarre trouvaille du mariage dans l'enfance, dans les années 1820 tout de même, peu de choses les rapprochent, que ce soit par l'esprit ou par le corps, tant le tout s'ébat mollement.
La lecture de celui-ci m'a follement donné envie de relire Un choix irrévérencieux de Louise Allen, qui traite aussi du monde du théâtre, mais sur un mode beaucoup plus déluré et pétillant, ce qui en fait un divertissement de choix, et avec des héros hauts en couleur.
Houlà, encore une romance tronquée...
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