Tome 4 de la série "Le cercle des canailles" (Rules of Scoundrels)
J'Ai Lu - Septembre 2015Titre VO : Never Judge a Lady By Her Cover
Résumé (Traduction everalice) : De jour, elle est Lady Georgiana, la sœur d'un duc, ruinée avant même sa première saison par un terrible scandale. Mais la vérité est encore plus choquante : dans les recoins les plus sombres de Londres, elle est Chase, le mystérieux et insaisissable fondateur du plus réputé des salons de jeux de la ville. Pendant des années, sa double identité est restée secrète... jusqu'à maintenant.
Brillant, indépendant, beau comme le péché, Duncan West est intrigué par la magnifique jeune femme à la réputation souillée, qui est, étonnament, en contact avec le sombre univers du vice. Il sait qu'elle est plus que ce qu'elle laisse paraître, et il se promet de découvrir tous els secrrets de Georgiana, mettant à nu son passé, menaçant son présent et metteant en péril tout ce à qui lui est cher... y compris son cœur.
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Lu en VO
NE PAS LIRE SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE TOME 3. SPOILERS.
Mais qu'est-il arrivé à Sarah MacLean?
De sa première trilogie, Love by Numbers, pleine de verve, de fraîcheur, mais aussi de profondeur, on est passé à l'univers des Scoundrels, plus sombre, obscurci de regrets, de doutes, de blessures, toutefois traversé par de lumineux éclairs : des scènes d'amour à se pâmer, des héros forts et complexes, un univers brut et coloré.
Dire qu'on attendait beaucoup de ce dernier tome est un euphémisme, vu le cliffhanger final dans le tome précédent.
J'avais pourtant laissé le temps au temps pour que s'émousse mon impatience et que le roman ait toutes ses chances de rivaliser avec les excellents trois premiers tomes. Un quatrième opus en apothéose, c'est possible, ça existe, je me souviens encore de l'époustouflant tome 4 des Spindle Cove de Tessa Dare. Bref, j'étais en condition pour apprécier pleinement ma lecture, un juste équilibre à trouver, en somme.
D'entrée, les premières dizaines de pages m'ont semblé très convenues : disparue la verve de l'auteur, son style est même particulièrement plat et presque sans saveur, autant dire interchangeable. Et puis que le début est long, des dizaines de pages ont été nécessaires avant que je parvienne à entrer dans l'histoire. Malheureusement, une fois que je me suis investie, j'ai cru tourner en rond, tant le poids des secrets des héros alourdissait l'avancée du récit, que ce soit par le côté répétitif ou par le peu de solutions que chacun d'eux propose. On joue un peu la montre, sans compter que trop d'éléments manquent de vraisemblance ou de finesse, comme la fin avec la chute un rien grand guignol du vilain de l'histoire. Ou le tracé expéditif du parcours de Georgiana, voire le rôle peu vraisemblable joué par le duc de Leighton, son frère, dans l'affaire. Quand on a lu le tome 3 des Love by Numbers et qu'on connaît un peu le personnage, on ne peut pas y croire.
En plus, Duncan et Georgiana manquent singulièrement de poigne et de charisme, alors qu'ils sont présentés comme d'exceptionnels spécimens de leaders. Leur histoire d'amour pâtit elle-aussi d'un étonnant déficit de passion.
Et quand je suis plus impatiente à l'idée de retrouver les personnages secondaires (ici les anciens héros) en lieu et place du couple vedette, au fil des pages, c'est cuit : la mayonnaise n'a pas pris, je suis restée sur ma faim, au final très désappointée par une si piteuse expérience.
Mais que je suis heureuse de les avoir retrouvés : Cross, Bourne et Temple, Pippa, Penelope et Mara. Ils m'ont fait sourire et même rire, toujours aussi délectables et bien campés.
Affaire à suivre, en tout cas, courant 2015, avec la suite de l'aventure, puisque Sarah MacLean prévoit la sortie du tome 1 de sa nouvelle série, avec Lady Sophie, un personnage satellite de ce tome-ci, qui vivra, je pense une histoire d'amour avec Lord E., une sacrée canaille, apparemment
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