Découvrir une nouvelle autrice (je crois bien que ceci est le tout premier roman de Renee Ann Miller), aborder une nouvelle série en A&P, et se laisser séduire par un résumé alléchant : j’ai choisi ce Défi de Sophia avec les meilleures intentions du monde ! Bien m’en a pris, j’ai passé quelques charmantes heures de lecture, plutôt légères et sans conséquences, malgré un petit paquet de réserves.
Le thème, celui de la jeune infirmière et du patient bourru, est classique, rien de nouveau sous le soleil, c’est une broderie que l'on aime parcourir en romance historique, mais j’étais très curieuse de voir ce qu’allait en faire cette jeune autrice.
Le pari est plutôt réussi, même si j’ai trouvé que certains aspects restaient assez superficiels, tandis que, bizarrement, des éléments, plutôt originaux, m’ont carrément mise mal à l’aise (notamment le statut de Célia, j’ai trouvé ça assez glauque).
J’aurais aimé que l’autrice sorte un peu plus des sentiers battus. Deux exemples parmi d'autres, la non-communication entre les personnages (ils passent leur temps à se taire sur tout : leurs sentiments, leurs actions, leurs états, c’est pénible), ou le refrain « elle ne me mérite pas » du côté du héros, comme freins à l’histoire d’amour, sont des ficelles un peu trop éprouvées pour me convaincre.
Les deux héros, Sophia et Hayden, s’en donnent à coeur joie, surtout au début, lors de leurs joutes oratoires à couteau tiré, qui sont attendues dans le genre. On lit ces pages sans déplaisir.
Pourtant ces deux personnages ne m’ont pas tout à fait convaincue non plus. J’aurais voulu davantage de profondeur et de tempérament au fur et à mesure que leur histoire progressait, je n'y ai pas trouvé mon compte, malheureusement. Hayden ne m’a pas semblé si charmant que cela, au final. Et sa propension à boire, beaucoup, m’a vraiment dérangée. Sophia est dans son rôle, mais j’ai été bien désolée de sentir sourdre mon agacement au fil des pages, quand elle passe son temps à se dire « Non non non il ne faut pas céder à la tentation» et qu'elle ne cesse de faire le contraire (ah, l'emprise des sens !). C’est une des choses que je déteste le plus dans les romances.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la référence à l’oeuvre artistique du grand-père de Sophia, ainsi que son background méditerranéen. Mon passage préféré sera celui, assez court, qui m’aura fait penser à un roman gothique avec la montée des marches du grenier… Rien de très romantique là, mais disons il y avait de l’atmosphère et que j'ai trouvé que c'était bien écrit ! Et j’ai été très intriguée aussi par le Dr Trimble.
L’écriture, accueillante et fluide, les péripéties qui s’enchainent et les personnages secondaires font toutefois que l’on a envie de continuer à parcourir cet univers, je poursuivrai donc la série, d'autant que l'on en saura plus dans le tome 2 sur cet intriguant Simon.
Bien que déçue de n’avoir pas plus aimé que ça ce premier tome, je ne me suis pas non plus sentie punie à cette lecture, mais elle sera sans doute vite oubliée pour ma part ! Les deux tomes suivants m’attendent dans ma bibliothèque, en attendant la sortie des items 4,5 et 6.
Le thème, celui de la jeune infirmière et du patient bourru, est classique, rien de nouveau sous le soleil, c’est une broderie que l'on aime parcourir en romance historique, mais j’étais très curieuse de voir ce qu’allait en faire cette jeune autrice.
Le pari est plutôt réussi, même si j’ai trouvé que certains aspects restaient assez superficiels, tandis que, bizarrement, des éléments, plutôt originaux, m’ont carrément mise mal à l’aise (notamment le statut de Célia, j’ai trouvé ça assez glauque).
J’aurais aimé que l’autrice sorte un peu plus des sentiers battus. Deux exemples parmi d'autres, la non-communication entre les personnages (ils passent leur temps à se taire sur tout : leurs sentiments, leurs actions, leurs états, c’est pénible), ou le refrain « elle ne me mérite pas » du côté du héros, comme freins à l’histoire d’amour, sont des ficelles un peu trop éprouvées pour me convaincre.
Les deux héros, Sophia et Hayden, s’en donnent à coeur joie, surtout au début, lors de leurs joutes oratoires à couteau tiré, qui sont attendues dans le genre. On lit ces pages sans déplaisir.
Pourtant ces deux personnages ne m’ont pas tout à fait convaincue non plus. J’aurais voulu davantage de profondeur et de tempérament au fur et à mesure que leur histoire progressait, je n'y ai pas trouvé mon compte, malheureusement. Hayden ne m’a pas semblé si charmant que cela, au final. Et sa propension à boire, beaucoup, m’a vraiment dérangée. Sophia est dans son rôle, mais j’ai été bien désolée de sentir sourdre mon agacement au fil des pages, quand elle passe son temps à se dire « Non non non il ne faut pas céder à la tentation» et qu'elle ne cesse de faire le contraire (ah, l'emprise des sens !). C’est une des choses que je déteste le plus dans les romances.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la référence à l’oeuvre artistique du grand-père de Sophia, ainsi que son background méditerranéen. Mon passage préféré sera celui, assez court, qui m’aura fait penser à un roman gothique avec la montée des marches du grenier… Rien de très romantique là, mais disons il y avait de l’atmosphère et que j'ai trouvé que c'était bien écrit ! Et j’ai été très intriguée aussi par le Dr Trimble.
L’écriture, accueillante et fluide, les péripéties qui s’enchainent et les personnages secondaires font toutefois que l’on a envie de continuer à parcourir cet univers, je poursuivrai donc la série, d'autant que l'on en saura plus dans le tome 2 sur cet intriguant Simon.
Bien que déçue de n’avoir pas plus aimé que ça ce premier tome, je ne me suis pas non plus sentie punie à cette lecture, mais elle sera sans doute vite oubliée pour ma part ! Les deux tomes suivants m’attendent dans ma bibliothèque, en attendant la sortie des items 4,5 et 6.
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