Lu en VO.
Une comédie régence, une farce même, de la reine de la romance régence, cela ne se rate pas.
Cette facétie-ci, écrite en 1990, s'amuse, et nous amuse avec elle, à grand renfort de fausses identités, de courses-poursuites, d'enlèvements, de chassés-croisés, de mensonges et de quiproquos.
L'héroïne, Josephine - Jo - est une véritable dinde, une vraie idiote, mais c'est une adorable idiote, qui se retrouve, à la suite d'un de ses coups de tête, aux côtés de son futur époux, Paul Villiers, duc de Mitford, sans jamais se douter qu'elle a affaire à lui tout au long de l'aventure.
Lui, c'est le type d'aristocrate pétri d'honneur et de sens du devoir, que l'on voit là jeté dans un imbroglio échevelé, tandis qu'il rêvassait d'aventure en contemplant ses orteils sur un lit d'auberge, avec un sens certain de l'autodérision.
Mary Balogh aime toujours jouer de son humour léger et élégant, et là, elle se fait largement plaisir, sans oublier qu'elle n'a pas son pareil pour mettre à l'honneur les héros qui ne rentrent pas complètement dans le moule. Paul, un de ses héros bétas les plus réussis, est plutôt de taille moyenne et assez quelconque, et c'est trop mignon de voir Jo s'énamourer de ses cheveux et de sa taille. Il est adorable, pince-sans-rire, et toujours soucieux de protéger celle qui l'entraîne sur le chemin de la folie douce.
Le récit s'emballe, les personnages se croisent et se cherchent, les routes se prennent dans un sens puis dans l'autre, tandis que les mensonges fusent et rebondissent. Si le rythme faiblit parfois à cause de cet effet d'accumulation, on est pris dans un tel tourbillon que les pages se tournent toutes seules.
Bref, ce livre sera parfait si vous avez envie d'une lecture légère et rigolote, dans cet univers régence si cher à Mary Balogh.
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