Tome 5 de la série Le Palais des vauriens J'Ai Lu - Novembre 2023 Résumé (traduction everalice) Sa mission : retrouver la fiancée du comte de Brundage, qui s'est enfuie, en échange d'une importante somme d'argent. Un jeu d'enfant pour l'ancien espion de légende, le britannique Christian Hawkes. Le hic? Hawkes est convaincu que Brundage est un traître à l'Angleterre qui lui a valu un séjour très brutal dans une prison française. Hawkes a tout perdu, le comte est desespéré. Le marché est conclu. Après l'anéantissement brutal de ses espérances, lady Aurélie Capet se réfugie, sous un faux nom, au Grand Palais sur la Tamise, où elle trouve chaleur et bienveillance. Jusqu'au jour où un splendide et mystérieux perturbateur s'écroule, littéralement, par la porte d'entrée. Entre la belle, qui a vécu à l'abri de tout, et l'espion désabusé, un désir inattendu et violent infuse, et tandis qu'ils dévoilent lentement leurs secrets, Hawkes se rapproche de la vérité sur le comte. Bientôt, il est évident qu'ils n'auront pas d'avenir commun, à moins de vaincre le passé. Hawkes sait que l'aimer signifie la venger. Aurélie sait qu'aimer Hawkes signifie le libérer de cet acte, à n'importe quel prix. |
Lu en VO.
Autant le dire direct, je pourrais écrire des lignes et des lignes sur chacun des tomes de cette série, dont je guette la sortie VO comme une forcenée depuis 2019. Et mon amour ne se dément pas !
Julie Anne Long est devenue, au fil des années, une de mes autrices préférées. La lire en anglais est un régal. J'adore ses personnages, ses univers, et son intelligence du récit qui me ferre à chaque fois comme le gros poisson que je suis ! J'ai envie de parler directement de mon ressenti, tant pis pour les détails du résumé, celui du dessus reprend plutôt bien la trame générale, je trouve.
Déjà, c'est à souligner, le titre (VO) est bien trouvé : on est bien dans une histoire d'instalove, et moi qui d'habitude rechigne à ce qu'on me serve sur un plateau des sentiments amoureux immédiats, là, ça passe tout seul, c'est magique, j'y crois, j'en redemande même ! Donc bravo, JAL, parce que ce n'était pas gagné pour ce qui me concerne !
Ah, avec son talent, l'autrice pourrait me vendre l'annuaire téléphonique (le gros vintage blanc) tellement son écriture est merveilleuse, j'en savourerais chaque ligne. Je me délecte de chaque phrase, avec ses centaines d'images qui la rendent aérienne comme un soufflé, elle est drôle, elle est futée et intelligente, et elle sait tout autant se faire sombre ou énergique. Pas de faiblesse de rythme, pas de faute de parcours. Pour moi, tout est parfaitement dosé, et cela me scotche, à chaque fois !
Les héros ne sont pas parfaits, et cela me plaît aussi. Hawkes semble un brin prétentieux, oui, il sait tout faire mieux que beaucoup, oui, il est ultra doué dans sa branche, manipulateur et rusé, fin observateur, et charmeur professionnel. Il attire à lui tous les regards, n'hésitant pas à utiliser tous les leviers dont il peut disposer pour arriver à ses fins, y compris les plus retors. Mais ce portrait est très nuancé, car Hawkes est aussi un héros fatigué, un homme abimé et diminué par les terribles épreuves qu'il a subies. Ce qui n'ôte rien à l'aura de danger et de séduction qui l'entoure.
Ce vétéran de l'espionnage tombe sous le charme d'Aurélie, la fraiche héroïne de douze ans sa cadette, issue d'une lignée prestigieuse de l'aristocratie française. Elle aussi pourrait faire un peu "poupéé" avec ses grands yeux bleus et sa bouche charnue, mais son histoire personnelle, et aussi familiale, en fait une jeune femme destabilisée, heurtée, abimée elle aussi, et qui ne recule pas non plus devant les choix qui s'imposent à elle. Elle prend des risques, elle peut douter, mais elle n'abandonne pas. Ce tome 5 aborde, par le biais de ses deux héros, des thématiques plus sombres que dans les tomes précédents, mais on ne tombe pas non plus dans la dépression, je vous rassure, notamment grâce à une alternance finement mesurée de scènes emplies de fantaisies ou d'actions.
Au sein du Palais, tous deux sont accueillis et admis dans la communauté, et c'est un des aspects que j'adore dans cette série : cet espèce d'esprit de compagnonnage, avec cette réunion hétéroclite de personnages qui s'est constituée au fil des mois. Quel bonheur de retrouver Dot, et sa naïveté délicieuse, la bonhommie de Delacorte, la complicité de Delilah et Angélique, et la prestance de Tristan et de Lucien. Les voir réunis dans le salon et évoquer leur histoire du Fantôme dans le grenier, sursauter à chaque coup frappé à la porte, imaginer les grands yeux naïfs de Dot ou la voix tonitruante de Delacorte, pourrait presque suffire à mon bonheur ! JAL s'en donne à coeur joie pour nous faire rire et fondre de plaisir, c'est bien simple, j'adorerais m'asseoir dans ces petits fauteuils cosy moi aussi !
Alors pour conclure, j'ai noté des invraisemblances, ainsi que quelques facilités dans le récit, mais, bizarrement, j'aime tellement quand JAL me mène pas le bout du nez que je ne lui en tiens même pas rigueur. Au stade où je suis rendue, je ne suis plus du tout objective ! J'aime même ses défauts !
Mais bon, on n'est pas là pour être objectif, hein !
Comme d'habitude, on frappe à la porte à la fin de ce tome...
Il faut attendre 2023 pour le tome 6. Oumph...
Que le temps me semble long
Autant le dire direct, je pourrais écrire des lignes et des lignes sur chacun des tomes de cette série, dont je guette la sortie VO comme une forcenée depuis 2019. Et mon amour ne se dément pas !
Julie Anne Long est devenue, au fil des années, une de mes autrices préférées. La lire en anglais est un régal. J'adore ses personnages, ses univers, et son intelligence du récit qui me ferre à chaque fois comme le gros poisson que je suis ! J'ai envie de parler directement de mon ressenti, tant pis pour les détails du résumé, celui du dessus reprend plutôt bien la trame générale, je trouve.
Déjà, c'est à souligner, le titre (VO) est bien trouvé : on est bien dans une histoire d'instalove, et moi qui d'habitude rechigne à ce qu'on me serve sur un plateau des sentiments amoureux immédiats, là, ça passe tout seul, c'est magique, j'y crois, j'en redemande même ! Donc bravo, JAL, parce que ce n'était pas gagné pour ce qui me concerne !
Ah, avec son talent, l'autrice pourrait me vendre l'annuaire téléphonique (le gros vintage blanc) tellement son écriture est merveilleuse, j'en savourerais chaque ligne. Je me délecte de chaque phrase, avec ses centaines d'images qui la rendent aérienne comme un soufflé, elle est drôle, elle est futée et intelligente, et elle sait tout autant se faire sombre ou énergique. Pas de faiblesse de rythme, pas de faute de parcours. Pour moi, tout est parfaitement dosé, et cela me scotche, à chaque fois !
Les héros ne sont pas parfaits, et cela me plaît aussi. Hawkes semble un brin prétentieux, oui, il sait tout faire mieux que beaucoup, oui, il est ultra doué dans sa branche, manipulateur et rusé, fin observateur, et charmeur professionnel. Il attire à lui tous les regards, n'hésitant pas à utiliser tous les leviers dont il peut disposer pour arriver à ses fins, y compris les plus retors. Mais ce portrait est très nuancé, car Hawkes est aussi un héros fatigué, un homme abimé et diminué par les terribles épreuves qu'il a subies. Ce qui n'ôte rien à l'aura de danger et de séduction qui l'entoure.
Ce vétéran de l'espionnage tombe sous le charme d'Aurélie, la fraiche héroïne de douze ans sa cadette, issue d'une lignée prestigieuse de l'aristocratie française. Elle aussi pourrait faire un peu "poupéé" avec ses grands yeux bleus et sa bouche charnue, mais son histoire personnelle, et aussi familiale, en fait une jeune femme destabilisée, heurtée, abimée elle aussi, et qui ne recule pas non plus devant les choix qui s'imposent à elle. Elle prend des risques, elle peut douter, mais elle n'abandonne pas. Ce tome 5 aborde, par le biais de ses deux héros, des thématiques plus sombres que dans les tomes précédents, mais on ne tombe pas non plus dans la dépression, je vous rassure, notamment grâce à une alternance finement mesurée de scènes emplies de fantaisies ou d'actions.
Au sein du Palais, tous deux sont accueillis et admis dans la communauté, et c'est un des aspects que j'adore dans cette série : cet espèce d'esprit de compagnonnage, avec cette réunion hétéroclite de personnages qui s'est constituée au fil des mois. Quel bonheur de retrouver Dot, et sa naïveté délicieuse, la bonhommie de Delacorte, la complicité de Delilah et Angélique, et la prestance de Tristan et de Lucien. Les voir réunis dans le salon et évoquer leur histoire du Fantôme dans le grenier, sursauter à chaque coup frappé à la porte, imaginer les grands yeux naïfs de Dot ou la voix tonitruante de Delacorte, pourrait presque suffire à mon bonheur ! JAL s'en donne à coeur joie pour nous faire rire et fondre de plaisir, c'est bien simple, j'adorerais m'asseoir dans ces petits fauteuils cosy moi aussi !
Alors pour conclure, j'ai noté des invraisemblances, ainsi que quelques facilités dans le récit, mais, bizarrement, j'aime tellement quand JAL me mène pas le bout du nez que je ne lui en tiens même pas rigueur. Au stade où je suis rendue, je ne suis plus du tout objective ! J'aime même ses défauts !
Mais bon, on n'est pas là pour être objectif, hein !
Comme d'habitude, on frappe à la porte à la fin de ce tome...
Il faut attendre 2023 pour le tome 6. Oumph...
Que le temps me semble long
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