Annabel est issue d'un milieu atypique, puisqu'elle a vécu son enfance et une bonne partie de son adolescence dans une cabane misérable au fin fond de la brousse américaine. Devenue immensément riche, muée en femme avisée et la tête près du bonnet, elle rêve de reconnaissance et de haute société.
En ce début de XXème siècle, l'aristocratie anglaise, bien que très désargentée et au bord au précipice, a encore la côte : Annabel jette donc son dévolu sur un comte anglais pétri de traditions et sans scrupule. Toute à son ambition, elle ne parvient pas à comprendre que cette société rétrograde, cynique et misogyne peut aussi la priver d'une bonne part de son identité. Partant de là, il ne reste plus que le grain de sable qui la privera de son aboutissement.
Ce grain se présente en la personne, charmante et séductrice en diable, de Christian du Quesne, un vrai duc anglais en quête d'argent, et joueur jusqu'à la moelle des os. Pas si cynique que ça, finalement, il veut la préserver de la désillusion qui ne manquera pas de la frapper. Ce héros masculin reste, malgré son opportunisme et son franc-parler, bizarrement très frais, avec des réactions parfois très naïves et tendres.
Mon sentiment
A mon avis, ce dernier tome vaut surtout pour les deux héros. Mais si je les ai appréciés, et même si j'aime beaucoup le style de cette auteur, l'intrigue a manqué, à mon goût, un peu d'ampleur et la fin m'a semblé un tantinet longue. Au final, j'ai préféré le tome 2 sur cette série de trois romans, mais je dois avouer que l'ensemble m'a quand même un peu déçue.
Néanmoins, j'ai lu celui-ci très vite sans me faire prier... Trop vite peut-être, je pense que la série entière fera l'objet d'une relecture.
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