Une lecture assez tiède, alors que la cause était gagnée d'avance, avec cette suite d'une série par ailleurs très appréciée.
A la lecture du résumé, j'attendais de ce roman de l'intensité, plus de présence en tout cas, voire même une certaine lourdeur dramatique. Mais les personnages me sont restés bizarrement hermétiques, tant dans leur psychologie que dans leurs relations. Leur passion m'a paru figée, malgré les belles et nombreuses scènes d'amour. Cet amour qui s'exprimait surtout au travers de quelques visions d'enfance, charmantes au demeurant, ou de flash-back d'Elliot lors de sa captivité, m'a donné l'impression d'un sentiment trop léger, presque furtif ou accessoire.
Quant à l'intrigue, très décousue, elle emprunte des culs-de-sac pour mieux revenir en arrière, dans une sorte de mouvement d'hésitations, d'esquisses et d'indécisions.
Par contre, j'ai aimé retrouver dans ce tome cette atmosphère, si particulière à la série, des Highlands de la fin du 19ème siècle. Et, bien sûr, la vision des MacKenzie dûment mariés et heureux en ménage était plaisante, quoique trop ébauchée à mon goût !
Une petite déception pour une lecture mitigée, donc, Jennifer Ashley nous a habituées à mieux !
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