Lu en VO
L'histoire
Premier volume de la dernière série de Mary Balogh, ce roman plante le décor et nous présente les futurs personnages de Mary Balogh, sept personnages abîmés par les guerres napoléoniennes, qui se retrouvent tous les ans dans le domaine du duc de Carisbrook.
On retrouve dans ce tome les thèmes de prédilections de l'auteur : la différence de milieu, le poids du passé, la guerre, les convenances, la nature.
Son héroïne, Lady Gwendoline Muir, n'est pas une inconnue, puisque c'est la sœur veuve de Neville (Une nuit pour s'aimer). On retrouve aussi de très nombreux personnages issus de la série des Bedwyn ou des Demoiselles de Bath.
Hugo, lui, est un nouveau venu, et un héros plutôt atypique, puisqu'il n'est pas aristocrate de naissance, mais vient d'accéder à la noblesse grâce à ses actions militaires héroïques. C'est un homme tout en raideur militaire, que ne patine donc aucune éducation aristocratique : aussi abrupte dans son langage que dans ses actions, le personnage est loin d'être simple, comme on peut s'y attendre avec Mary Balogh, mais elle l'a enrobé de couches contradictoires et de fragilités intérieures. La rencontre avec Lady Gwendoline, très romantique, le forcera, comme souvent, à revoir ses ambitions et à s'ouvrir à ce qui, à priori, lui était étranger.
Mon sentiment
La trame du roman reste assez classique, ce qui ne me gêne pas chez Mary Balogh, car j'aime sa façon reconnaissable entre toutes de traiter d'histoires qui, à priori, semblent simples. Mais pour ce premier tome, j'aurais aimé plus de passion et plus d'envolée, si bien que je suis restée un peu sur ma faim, malgré la maîtrise parfaite de la langue. Je me suis sentie un peu submergée par les descriptions, par ailleurs très bien menées, et les innombrables digressions intérieures qui ont favorisé, malheureusement, de trop nombreuses répétitions.
Nous n'en sommes qu'au début... Souhaitons que l'ensemble acquiert davantage de souffle et retrouve ce lyrisme romantique qui caractéristique cette auteur incontournable.
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