Ce tome, édité en dernier par Harlequin, en réalité deuxième dans l'ordre chronologique de la série (mais ça ne gêne en rien de le lire en dernier), ne me laissera pas un souvenir impérissable. Pourtant, l'idée de départ me plaisait bien : une jeune naufragée de bonne famille est repêchée par le capitaine d'un équipage louche sur une petite île aride, au large des côtes de l'Atlantique. Cette petite troupe se tient prête à intervenir dans une opération secrète d'espionnage.
Les héros, une fois de plus à la marge, ce qui est souvent le cas chez Louise Allen, ne sont pas aussi lisses que dans la plupart des romances régence. Le Comte d'Aunay, immigré franco-anglais, ne rêve que de remettre la main sur son héritage afin de vivre sur ses domaines héréditaires la vie rêvée que la Révolution et la guillotine lui ont confisquée. Loin de lui l'idée de s'attacher, encore moins de tomber amoureux de cette jeune fille anglaise, qui, bien que parfaitement éduquée, n'en reste pas moins fille de commerçants enrichis. Ces personnages étaient certes prometteurs,mais ils m'ont semblé bien sages , trop sans doute, pour que je m'y attache vraiment. Pourtant j'ai aimé le long refus, très motivé par un sentiment d'appartenance sociale, de Luke lorsqu'il se sent tour à tour attiré par Averill et soucieux de ses propres ambitions.
Mon sentiment
Ce roman se lit facilement, sans véritable engouement,, sans véritable ennui non plus. Il m'a semblé que les sentiments, les scènes d'amour même, manquaient de force et de chaleur : ni très vivants ni très développés.
Du coup, il a bien rempli son office : celui de me détendre quelques heures, sans risquer l'emballement excessif de mon rythme cardiaque.
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