Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

mercredi 29 janvier 2014

Le plus doux des malentendus d'Anne Gracie

Tome 1 de la série "Les sœurs Merridew"
J''Ai Lu - Août 2009
Résumé éditeur : - Mademoiselle Merridew, dites-vous ? Et vous souhaitez voir Sa Grâce ?
Prudence se trouble sous le regard hautain du majordome. Se présenter à l’improviste, à neuf heures du matin, chez un personnage aussi important que le duc de Dinstable est terriblement inconvenant. Mais c’est l’avenir de ses soeurs qui est en jeu. Et à présent, il est trop tard pour reculer...
- Qui est cette charmante visiteuse, Bartlett ? lance soudain une voix masculine.
Un homme vient d’apparaître dans le hall. Grand, brun, il serait plutôt séduisant si sa tenue débraillée et sa barbe naissante ne laissaient supposer une vie dissolue. En outre, Prudence n’aime pas du tout la façon dont il détaille sa silhouette, jaugeant ses formes d’un œil appréciateur. Et dire qu’elle a jeté son dévolu sur le duc de Dinstable en raison de sa réputation d’ermite et de célibataire endurci !
Mon sentiment
Un sentiment général un peu mitigé : les situations ou les caractères manquent généralement de profondeur, mais le tout se situant dans un registre plutôt superficiel, cela passe très bien quand on a envie d'une lecture sans prise de tête !
Jules (personnellement, j'ai eu du mal avec ce prénom tout au long de l'histoire), fringant héros et séducteur professionnel, tout en regards troubles et sourires éblouissants, se déguste comme une bonne petite friandise croustillante, espiègle et impertinent. Ses saillies pleines de charme, d'insolence et d'humour m'ont régulièrement fait sourire -et rire. J'ai clairement succombé, comme Prudence !
L'amour qu'il éprouve pour Prue le rend encore plus attendrissant : il succombe à ses charmes, la parant de toutes les qualités, irrésistiblement attiré par des attraits que lui seul perçoit. Avec son irrésistible insolence, il surnomme l'inconsciente, qui joue avec la vérité quitte à se retrouver dans de drôles de situation, Miss Imprudence. Prudence-Imprudence, ou l'art de distordre la vie pour se frayer un chemin vers le bonheur.
Étonnamment, ce frais petit roman évoque aussi, sans mâcher ses mots, une thématique assez grave sur la condition féminine, et enfantine, en but à la violence domestique.
Le tout est écrit avec assez de maestria pour en faire un divertissement de bonne qualité, même si, à mon avis, les "malentendus" évoqués par le titre prennent effectivement un peu trop de place par rapport à la romance.
, 25 / 5



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