Lu en VO
L'histoire
Le troisième tome recrée ses liens, bien relâchés dans le tome 2, avec l’œuvre originale, et nous revoilà plongés de plein pied dans la romantique aventure initiée par Jane Austen.
Darcy, évoluant d'une manière magistrale, de la suffisance à l'affection, de l'humiliation à la détresse, de la colère à l'acceptation, de l'amertume, et de la dépression, de la douleur à la douceur, m'a beaucoup émue. Le tout en toute connaissance de cause, le cœur battant à chaque paragraphe, anticipant sur le plaisir de chaque épisode, sachant que ce qui est tu dans le roman original, ce qui n'est qu'effleuré par Jane Austen sera mis en scène par Pamela Aidan. Avec talent et avec respect. Car c'est un très romantique roman, chaste et passionné.
Les rapports entre les héros sont complexes, enchevêtrés de non-dits, et ponctuels car finalement assez rares et très étirés dans le temps. Si bien qu'ils n'en prennent que plus de relief. Je sais l'histoire par cœur, c'est vrai, mais cela n'a pas empêché mon cœur de lectrice de battre très fort, à l'unisson de celui du héros.
Mon sentiment
La cerise sur le gâteau, la récompense ultime, au terme de cette véritable épopée austinienne : le tome 3, le plus long, où tout se noue, se renoue, et pour finir, se dénoue. Darcy vous a fait rêver? Le voilà en chair, en os, en âme et en cœur, en homme de son temps, tout simplement, familier, apprivoisé, par la magie d'une belle plume.
Connaître l'histoire d'Elizabeth et de Darcy a en fait participé à mon émerveillement, ce qui m'aurait semblé impossible avant d'avoir lu ce livre, tant Pamela Aidan entrelace brillamment la trame du connu avec celle du nouveau.
En conclusion, j'ajouterai que, comme pour les tomes précédents, les personnages secondaires, dont Fletcher, l'amateur de Shakespeare grand maître des nœuds de cravates, et Lord Dyfed Brougham, l'ami charismatique de Darcy, sont un vrai plus dans le plaisir procuré par cette lecture.
Et contrairement au tome 2, les parties inventées, comme la gestion du problème Wickham, s'intègrent de manière très naturelle dans le récit d'origine. Rien à rogner, tout s'emboîte parfaitement. Un challenge incroyable pour une vraie réussite. J'en suis toute admirative !
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