Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

samedi 8 mars 2014

Cadeau d'amour de Marie Force

Tome 1 de la série "Gansett Island"
J'Ai Lu - Février 2014
Titre VO : Maid for Love
Résumé éditeur : Maddie Chester est la maman d’un adorable petit Thomas de un an qu’elle élève seule sur l’Ile de Gansett. Elle gagne difficilement leurs vies comme femme de chambre à l’hôtel McCarthy. Un matin, elle est renversée de sa bicyclette sur le chemin de son travail. L’auteur de l’accident n’est autre que le fils McCarthy, Mac, de retour sur l’île pour quelques temps afin d’aider son père à vendre l’hôtel. Maddie est sérieusement blessée, Mac sérieusement ennuyé…Aussi va-t-il tout faire pour réparer la catastrophe qu’il a provoquée.
L'histoire
Mac McCarthy, de retour sur son île natale après de longues années d'absence, tombe, au sens propre, sur Maddie, et son vélo. Patatras, chocs, contusions... et confusions. Branle-bas de combat, tous les instincts chevaleresques du jeune homme crépitent tandis que ses antennes se mettent à grésiller.
Car Maddie éveille en lui ce je ne sais quoi de différent, de protecteur et de charmant, qu'aucune femme avant lui n'avait jamais fait frémir. A 35 ans, en homme professionnellement aguerri et en pleine maîtrise de ses moyens, Mac n'est pas un mauvais garçon, loin de là. La preuve, il  vient pratiquement de se tuer au boulot, et vit doucettement la récente rupture d'avec son assistante.
La méfiante et la démunie Maddie lui donne un  peu (si peu) de fil à retordre. Car les regards enflammés et conquis de ce beau mâle la mettent mal à l'aise. Elle traîne en effet derrière elle une sale réputation de coucheuse aux gros seins, et vit seule avec son jeune fils de neuf mois qu'elle élève en faisant le ménage dans l'hôtel réputé dont la famille McKenzie est propriétaire. La voilà maintenant incapable d'assurer le quotidien, à cause de ses blessures (!). Qu'à cela ne tienne, Mac y va de la pommade antiseptique et de la couche Pamp.... Il prend place à ses côtés, dort dans son salon, et va faire le ménage à l'hôtel pour lui éviter de perdre son emploi (humhum). Car Maddie est bien la femme de sa vie.

Mon sentiment
Comment dire? J'ai l'impression de sortir d'une incursion au pays des bisounours... C'est peut-être l'effet îlien, le côté "on est à part", sur un monde parallèle, qui veut ça?
En tout cas, franchement déçue et de plus en plus désolée au fil des pages, j'ai lâché de gros soupirs (et quelques rigolades aussi) en avançant dans l'histoire tant elle me semblait à la fois très convenue et complètement invraisemblable. Un peu à la manière des premiers romans à l'eau-de-rose que j'aie pu lire dans les années 80. Avec un paquet de poncifs du genre "lecture sentimentale féminine" à la clef, que je ne raconterai pas, car je m'en voudrais de gâcher votre lecture.
A noter quand même que le héros semble au début du roman éprouver une profonde répugnance pour son île (non, non, pas de mystère, pas de secret, rien ne le justifie), puis envisage en quelques jours, la joie au cœur, de s'y installer pour la vie, sans que ce retournement psychologique soit réellement exploité. C'est vrai, Mac est adorable, mais franchement? Je l'ai trouvé limité gonflant, un brin trop "Oui-Oui au pays des jouets" en fait, trop lisse, trop gentil. En un mot, niais. Le jeune entrepreneur trentenaire fièrement indépendant se retrouve papa-gâteau et amoureux à vie en l'espace de moins 24 heures, sur la base d'une relation qui se résume à vouloir protéger-réhabiliter-gâter la pauvre petite jeune femme... Tellement démunie qu'elle a même du mal à conduire une voiture à la fin de l'histoire : elle n'est vraiment pas très dégourdie, effectivement. Dire cette figure féminine ne fait pas très femme du 21ème siècle résume plutôt bien le personnage. L'histoire de son fils et de sa (pauvre) vie sexuelle m'a laissée bouche bée... 
Sans parler de la scène qui m'a fait vraiment rire, de cette mère qui vient chercher son grand garçonnet au petit matin et qui le sermonne sur le pas de la porte à cause de sa vie dissolue. Là, aujourd'hui, vous imaginez ça, vous?? Et je vous passe la mascarade pour acheter des préservatifs...
Bref, je ne pense pas que je lirai la suite. Rien n'est creusé, les personnages sont trop superficiels, quant au contexte et à la communauté de l'île, on a  une jolie petite caricature de carte postale, mais pas grand chose derrière, et surtout, pas d'atmosphère. 
Je suis clairement passée à côté de ce tome 1, que j'ai trouvé maladroit et démodé... Dans ce style de romance, j'ai nettement préféré la série des frères Quinn de Nora Roberts ou les Virgin River de Robyn Carr.
 / 5


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire