Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

mardi 4 mars 2014

L'insoumise de Jennifer Donnelly

Pocket - Novembre 2007
Titre VO : The Tea Rose (2002)
Résumé éditeur : À la fin du XIXe siècle, à Londres, dans le quartier populaire de Whitechapel, près des docks où s’organise la grève des ouvriers, la jeune Fiona travaille dur à la fabrique de thé. Son projet ? Économiser assez d’argent pour ouvrir une petite épicerie avec son fiancé, Joe.
Mais son rêve s’évanouit le jour où Joe la quitte, séduit par la fille d’un riche marchand. Après cette trahison et la mort tragique de ses parents, Fiona décide d’embarquer pour New York où la révolution industrielle autorise les espoirs les plus fous. Et sur le paquebot qui l’emmène vers un monde en plein essor, elle se promet de revenir un jour en Angleterre, auréolée de succès…
Eh bien, le moins qu'on puisse dire de ce roman est que l'on ne s'ennuie pas à la lecture de ce roman !
Quel chemin parcouru par les deux héros entre la première et la dernière page ! Quelle force et quel allant dans cette intrigue vivante et riche ! Malgré sa longueur, on ne sent pas le temps passer, et la dernière page se ferme à regret. Amour, amitié, vengeance, crime, trahison et pardon, la palette est large et le tout se mêle puissamment, dans une belle écriture fluide et simple.
Fiona est une héroïne pleine de vie et de courage qui force l'admiration, et quel bonheur de la voir enfin réunie à son amour d'enfance, son Joe, rongé par le remord et le sentiment de l'avoir perdue.
Du côté des magnifiques personnages secondaires, les méchants ont du mordant tandis que la famille et les rencontres des deux héros sont incroyablement vivants - on aurait envie de les citer tous, avec une mention spéciale pour Nick (mais il y en a tellement !)
J'ai aussi adoré cette peinture de l'émergence de la grande société du commerce en cette fin du XIXème siècle, peuplée d'artistes et de grands capitaines d'industrie visionnaires, tandis que les classes ouvrières se débattent dans la misère.
Sinon,on pleure beaucoup, mais ces larmes font aussi partie du charme de ce roman. Humaine et tendre, parcourue aussi de moments très noirs, l'histoire n'en prend que plus de relief.
Ce qui est formidable, c'est de pouvoir poursuivre l'aventure avec l'histoire du frère de Fiona, dans L'Ange de Whitechapel. Et puis enfin, un troisième tome, avec L'indomptable. Que du bonheur...
, 5 / 5

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire