Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

mercredi 19 février 2014

La princesse au petit pois d'Eloïsa James

Tome 3 de la série "Il était une fois"
J'Ai Lu - Août 2013
Titre VO : The Duke is Mine
Résumé éditeur : Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?
A l'image de son héroïne, la vive et primesautière Olivia aux réparties et aux rondeurs inconvenantes et gourmandes, l'écriture pleine de verve d'Eloïsa James m'a éblouie, avec sa fraîcheur insolente et gracieuse. Elle a continué sur sa lancée, à vrai dire, après le très apprécié tome 2, bousculant quelque peu les codes romantiques du conte remanié à la sauce romance (il faut lire les noms dont elle affuble ses personnages, ou la litanie des faux titres de l'imposant ouvrage de bienséances de la duchesse de Sconce).
Avec son humour scintillant, qui sert aussi bien son histoire que ses personnages de manière parfaite, elle m'a mis plus d'une fois le sourire aux lèvres, sans compter mes nombreux éclats de rire. 
Le couple Olivia-Tarquin est charmant. Mais Tarquin plus encore, forcément, un beau duc imposant à la mèche blanche comme neige sur fond de longue chevelure aile-de-corbeau, ça détonne ! 
Une lecture légère, donc, dont j'ai regretté néanmoins la fin un peu confuse, pour ne pas dire tarabiscotée. 
Introduire des éléments plutôt graves dans un récit qui se réclame d'une fable facétieuse n'est pas aisé, et, pour ce qui me concerne, mais ça n'engage que moi évidemment, la rupture de ton m'a dérangée.
Ce dénouement, c'était soit trop, soit pas assez, à l'image du traitement des personnages d'ailleurs : envie de plus de comédie, ou envie de davantage de noirceur, envie de plus de légèreté ou de plus de profondeur, allez savoir... 
Il m'a juste manqué un tout petit quelque chose, un rien, un souffle... 
 / 5




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