Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

lundi 24 février 2014

Vint un chevalier de Jude deveraux

Tome 18 de la série "Les Montgomery"
France-Loisirs - 1989
J'Ai Lu - Avril 2004 et Septembre 2009
Titre VO : A Knight in Shining Armor
Résumé éditeur : Au cours d’un voyage en Angleterre, Dougless, une belle Américaine abandonnée par son fiancé, rencontre un preux chevalier (qui s’est matérialisé dans son époque) sorti du temps d’Élizabeth 1ere. Injustement condamné à mort, Nicolas Stafford n’a pas l’âme en repos et cherche à connaître la machination qui l’a conduit au gibet. Dougless va d’autant mieux l’aider dans sa recherche de la vérité qu’elle n’est pas insensible à la séduction d’un gentilhomme de trois cent ans son aîné...
Mince alors ! C'est peu de dire que je suis triste de n'avoir pas apprécié plus que ça ce roman, qui a l'air d'avoir plu à une grande majorité. Je m'attendais à autre chose, je pense, un roman peut-être plus maîtrisé, et, comment dire, un roman à la fois plus profond et plus dramatique.
En fait, les changements de tons permanents m'ont beaucoup gênée, jusqu'à la fin. Impossible de m'investir, impossible d'y croire ou de me sentir, moi aussi, transportée dans un autre espace-temps. Que l'auteur joue la carte de l'humour, soit, mais autant la jouer à fond et pas dans cette espèce d'écriture en demi-teinte qui ne sait pas trop sur quel pied danser.
Pour tout dire, durant les cent premières pages, j'avais l'impression qu'une pas très fute-fute un rien bécasse (comment peut-on craquer pour un aussi sombre crétin que ce Robert?) jeune femme maternait un grand ado mal grandi, ce chevalier groggy qui lui tombe dessus sans tambour ni trompette : elle lui offre des glaces, lui raconte des histoires le soir en lui papouillant les cheveux, l'emmène chez le dentiste, ou le calme avec des jeux vidéos : Douglass la mère-poule.
Quant au héros, le côté ébaubi-grand-benêt m'a, soit, un peu charmée, mais au bout d'un moment, je me suis aperçue que non, décidément, la mayonnaise ne prenait pas. Bon, disons, que là, on jouait sur le terrain de la farce, avec les objets-magiques, les gentils, les méchants, et les sots. D'accord, c'est sympa, le décalage qui prête à rire ou à sourire, mais à mon avis ça ne fait pas une romance.
Et tout à coup, quand l'affaire est dans le sac et que nos deux héros se tombent dans les bras, paf  ! Virement de cap... On y est, voilà de la romance, du sentiment amoureux, des (petites) envolées... Aaaaah...
Mais sans s'y attarder, hop, l'auteur m'a sans coup  férir catapultée en pleine fête foraine moyenâgeuse, avec une héroïne qui tout à coup prend du poil de la bête (mais sans arrêter tout de même de couiner, c'en était horripilant), dans une espèce d'improbable  rôle de justicière des temps passés.
J'aurais vraiment voulu y croire, mais c'était soit trop, soit  pas assez (trop décalé, pas assez dramatique, avec un drôle de côté "étude des temps élisabéthains" pas inintéressant, au demeurant) et j'avoue que je suis arrivée en bout de course avec un ouf de soulagement.
Oui, j'ai bien versé ma petite larmichette à la fin, cette fin qui est bien osée pour une pure romance, et c'est à cause d'elle que je mets la moyenne, et aussi pour quelques-unes de ces sympathiques idées qui m'ont largement fait sourire. Quant aux personnages secondaires, comme de grandes marionnettes de foire, elles grimaçaient beaucoup trop à mon goût.
Triste et déçue, donc, mais tant mieux pour celles qui l'ont aimé, ce roman à fort potentiel, qui contient quand même de mignons petits passages. Quant à moi, pour un premier essai avec l'auteur, il n'était pas très concluant.
, 5 / 5

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