Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

mardi 4 février 2014

Un soupçon de malice de Robyn DeHart


 Tome 1 de la série "Fruit défendu"
Titre VO : A Little Bit Wicked
Milady - Février 2014
Résumé éditeur : Marcus Kincaid revient en Angleterre après dix ans d’absence et trouve sa sœur au cœur d’un scandale. Pour résoudre l’affaire, la famille va faire appel à Viviane March, appelée Le Phénix. Cette jeune femme circule en société pour faire taire les rumeurs. Ce que personne ne sait, c'est qu’elle entretient cette réputation de respectabilité pour enterrer une période peu reluisante de sa vie. Mais il semblerait que Marcus, qu’elle n’a jamais oublié, puisse l’aider à se désintéresser de cette époque d’une façon bien plus agréable…

Lu en VO
L'histoire
L'idée de départ était pourtant alléchante. Petite prise de risque avec l'âge des héros - elle a 34 ans, un âge canonique en 1876, il en a six de moins. Ce qui m'a rappelé La duchesse scandaleuse de Nicola Cornick. L'époque victorienne, moins courante que la Régence, n'est pas sans évoquer des auteurs comme Sherry Thomas, Laura Lee Guhrke, ou la dernière série de Zoë Archer.
Notre héros, Marcus, n'est pas un pair typique : il a mené une vie aventureuse sur plusieurs continents avant de se voir échoir le titre et le domaine qui nécessitent dorénavant son installation en Angleterre. Vivian, elle, a succombé quelques années auparavant à un prétendant qui l'a abandonnée après l'avoir déshonorée. Dix ans plus tard, devenue une sorte d'experte en enfouissement de scandales, elle croise de nouveau la route du très séduisant Marcus, puisqu'ils s'étaient brièvement rencontrés à l'époque de cette aventure. La mission de cette femme résolument célibataire : éviter à la jeune sœur de Marcus de voir sa réputation ternie suite à une conduite indiscrète. De fil en aiguille, Vivian en arrive à la conviction que le grand frère doit lui-même se marier.
Marcus est séduit, elle ne l'est pas, s'ensuivent alors d'incessants chassés-croisés et jeux de séduction.

Mon sentiment
Je sais, d'habitude, je suis facilement le vent... Lorsque la note de Goodreads est bonne, voire moyenne, mon ressenti est souvent généralement supérieur. Et je me demande même s'il ne m'arrive pas maintenant de surnoter les VO, à cause de la qualité particulière de la langue anglaise qui apporte une sorte de densité magique aux textes.
Bon, là, vous l'avez bien compris, non. J'essaie de me souvenir de ce que je venais de lire, juste avant... ça a dû jouer. Euh, peut-être un Laura Kinsale? 
Bref, nul doute que ce roman en a pâti. Vous serez seules juges, évidemment, car surtout, ne vous empêchez pas de vous en faire une idée personnelle si le résumé vous attire.
En un mot comme en mille, enfin en plus qu'un unique mot tout de même, puisque je vais un peu développer : ennui.
Très étonnamment pour un roman édité en décembre 2012, cette histoire aura brillé par son manque d'originalité et de relief dans mon carnet de février. A vrai dire, j'ai mis ma note plus pour la couverture qu'autre chose, et aussi pour un ou deux petits points qui auraient été de véritables atouts si l'auteur avait fait preuve d'un peu plus audace. Mais comme je m'abreuve régulièrement à la source des grandes prêtresses, comme MacLean, Dare, Milan, ou Hoyt, sans oublier Balogh, Carla Kelly ou Kinsale, pour ne citer qu'elles, ce genre d'oeuvre très mineure a dorénavant du mal à passer. Voilà : j'ai sans doute l'esprit gâté.
Tout cela a donc singulièrement manqué d'envergure, de chaleur et d'amplitude. L'époque reste invisible, sauf pour ce qui concerne les conventions sociales - et encore. L'écriture, très plate, à coup de phrases courtes en mode sujet-verbe-complément, m'a fait bailler -d'ébahissement. Les héros, prévisibles, m'ont indifférée. Quant à l'intrigue, elle m'a tellement horripilée que je n'y ai pas cru une seconde.
Bref, un méga flop ! Ces pages, je les ai achevées, bon an mal an, mais sans traîner car je n'aime pas me faire souffrir, surtout lorsque je sais toutes les merveilles qui m'attendent dans ma PAL - alors que la vie est si courte - j'ai donc clos la dernière page sans regret, avec un soupir d'aise... Car, ouf, ce roman est très court.
Mais nul doute que certaines le trouveront à leur goût, car sa facture très classique le rend facile à lire pour un divertissement... disons, de bonne tenue.
, 5 / 5


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