Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

jeudi 13 février 2014

Première valse d'Anne Gracie


Tome 2 de la série "Les soeurs Merridew"
J'Ai Lu - Octobre 2006
Titre VO : The Perfect Waltz
Résumé éditeur : Sebastian Reyne cherche une épouse, mais plus qu'une femme, c'est une mère pour ses sœurs qu'il veut. Lady Elinore sera donc parfaite : certes, elle est un peu austère mais elle s'occupe d'orphelins. C'est alors que la pétillante Hope fait irruption dans sa vie et bouscule toutes ses idées...
L'histoire
Industriel du textile au passé douloureux, Sébatsien Reyne s'est construit, avec un sens des responsabilités affirmé, une fortune non négligeable. Par amour pour ses jeunes sœurs, il lui faut dénicher une femme de tête, un dragon pétri de principes, qui pourra leur donner le vernis nécessaire à leur future vie dans la bonne société. Et c'est ainsi qu'il jette son dévolu sur Miss Elinore, une vieille fille uniformément grise de rigidité. Pas de sentiments là-dedans. Que de la bonne et pure raison.
C'est sans compter sur le besoin profondément enfoui de tendresse qui habite cet ours mal dégrossi. Lorsque ses yeux se posent sur Hope Merridew, son cœur fait une dangereuse embardée. Sans comprendre ce qui lui arrive, le voilà ensorcelé par la beauté radieuse de la jeune femme, toute de joie de vivre et de bon sens.  Hope, deuxième de la fratrie Merridew, après Prudence, à retirer de son prénom toute une ligne de conduite : Hope, ou l'espoir combatif, celui qui fait avancer et croire en un avenir meilleur. Or cet homme sombre, à l'aura mystérieuse, pragmatique et bourru, ne la laisse pas non plus indifférente, bien au contraire. Elle s'en rend compte très vite, fine mouche qui reconnaît en lui l'homme de ses rêves. Toute l'histoire est là.

Mon sentiment
Leurs relations sont réellement adorables. Ciselées et un rien aériennes. Charmantes tout en gagnant en profondeur au fil des pages.
Sebastien Reyne, specimen fort fascinant de ces héros abrupts, dans le genre "brute splendide", qui peuplent parfois le monde policé des romances régence, est clairement pour beaucoup dans le plaisir de ma lecture. 
Des personnages avec une vraie psychologie, que ce soit les premiers ou les seconds rôles (les amis - Lord Bemerton et Lady Elinore sont craquants - les sœurs -les Merridew comme les Reyne -, les domestiques, tous très attachants), une romance secondaire adorable et pertinente, un entourage familial solide, affectueux, vivant, et un joli suspens...
Une pointe d'humour, une langue vive et enlevée....
Bref, de quoi passer quelques heures de pure détente !
 / 5


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire