Une citation

"He already missed the innate gentleness that she tried to hide. Though she had been jaded in the past few years, it was still there lurking in her eyes, in her smile, and in the tender she touched him with awe, as if she had never considered that what they found together might exist." The Duchess Takes a Husband - Harper St. George

vendredi 14 février 2014

Secrets et préjugés d'Anne Barton

Tome 1 de la série "Honeycote"
A paraître chez Harlequin en février 2014
Titre VO : When She was Wicked
Résumé éditeur : Londres, 1815. Couturière dans une boutique de mode de Bond Street, Annabelle accomplit son rêve. Là, au milieu des taffetas, des satins, des soies et des dentelles, elle crée des robes uniques pour les élégantes de la haute société. Mais le rêve s’arrête hélas chaque soir quand elle quitte son travail… Trop pauvre pour payer les soins dont sa mère malade a besoin, Annabelle a en effet cruellement besoin d’argent. A tel point qu’elle n’a pas trouvé d’autre solution (au prix d’un petit arrangement avec la morale) que de faire chanter de riches Londoniens, en utilisant les secrets inavouables et les potins sulfureux échangés à mi-voix par les clientes, dans l’intimité du salon d’essayage. De toute façon, pour sauver sa mère, Annabelle extorquerait des fonds à l’archevêque lui-même !
Jusqu’au jour où le séduisant duc de Huntford la démasque. Terrifiée, Annabelle l’écoute alors exiger d’elle qu’elle mette ses talents de couturière à son service, en confectionnant une garde-robe complète pour ses deux jeunes sœurs. Elle restera sa captive, chez lui, tant qu’elle n’aura pas terminé. A ce prix seulement, il acceptera de ne pas la dénoncer.

Lu en VO

L'histoire
Travailleuse et passionnée par son métier de couturière, Annabelle Honeycote peine à joindre les deux bouts et se priver de la majeure partie de ses repas ne change rien à l'affaire lorsqu'il est question de subvenir aux besoins d'une sœur et d'une mère gravement malade. Résolue à ne pas se laisser vaincre par l'adversité, Annabelle n'a trouvé qu'une solution : faire chanter quelques aristocrates pour quelques dizaines de livres lorsque le besoin s'en fait cruellement sentir. Pourtant, c'est une jeune femme honnête... qui se retrouve pieds et poings liés à la merci du Duc de Huntford lorsqu'il la prend la main dans le sac. Et voilà notre arroseuse arrosée : elle devra coudre une garde-robe complète à chaque sœur du duc sous peine de se voir conduire en prison. Et bien sûr, elle sera assignée à résidence jusqu'à ce que le duc s'estime satisfait.

Mon sentiment
En lisant le résumé, on pourrait s'attendre à des personnages très prédéfinis : la jeune femme indépendante, forte tête et téméraire, le duc arrogant et autoritaire, glacial et péremptoire. Eh bien pas du tout, et c'est cette fraîcheur qui m'a en grande partie séduite... Les deux héros sont aussi adorables l'un que l'autre (comme tout le monde respire la bienveillance dans cette histoire, d'ailleurs), tendres, volontaires sans être obtus, touchants et respectueux des autres. Owen, qui tombe très vite amoureux, est absolument craquant en homme déterminé à tout faire pour le bonheur de son aimée, qui, elle, essaie de garder les pieds sur terre, avec ses tristes robes et ses lunettes perchées sur le nez.
Comme je venais de terminer Dame de cœur... de Cecilia Grant, dont le climat m'avait légèrement plombé le moral, cette histoire-là m'a fait l'effet d'une fraise tagada. Enrobée, sucrée, moelleuse, et addictive... Pile ce qu'il me fallait pour un dimanche pluvieux ! Sans mièvrerie, sans excessive facilité, même si la recette a été mille fois éprouvée, l'auteur, avec une très jolie écriture à la fois fluide et bien charpentée, m'a garanti quelques heures de pure détente. Très rose bonbon, mais que ça fait du bien aussi, une romance sans souffrance excessive, sans fâcherie, sans tromperie, juste quelques cachotteries ou légers secrets... Et la différence de classe bien sûr : oui, le prince et la bergère, cette recette éprouvée des romances Régence, est encore une fois joliment illustrée.
Que ce soit en VO ou en VF, pour ce qui me concerne, c'est certain : je lirai la suite...
 , 25 / 5

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